L’ouvrage présente 4 contes métaphoriques aux aspirations biologiques. Le thème du livre est la résilience et nos ressources pour modifier nos croyances biologiques et soutenir nos parts internes les plus vulnérables.

L’originalité de cet ouvrage tient dans sa forme créative très visuelle qui déclenche rapidement des images agréables en rafale afin de se connecter efficacement au cœur de nos organes de manière totalement inconsciente. Il s’adresse à chaque personne désireuse de rêver ou de voyager intérieurement afin de se renforcer.
Participer à son développement c’est aussi permettre aux personnes atteintes de faiblesses au niveau du cerveau, des poumons, du sein ou de l’intestin de trouver de nouvelles opportunités de se sentir acteur(trice) de leur mieux-être.

Extrait

Chaque matin, quand Céréa descendait prendre son thé sous les coquelicots, son cœur d’exploratrice s’éveillait chatouillé par le parfum de savane urbaine. Elle avait même un rituel : d’abord, il fallait choisir une couleur à respirer et surtout, écouter le son de sa petite cuillère. Ensuite, enlever ses chaussures, poser ses pieds sur la pierre fraîche, fermer les yeux et… Personne ne savait vraiment où elle s’évadait mais le sourire sur son visage disait que ça avait l’air chouette là-bas. En tout cas, c’était sa manière à elle de connecter l’énergie de la ville aux chants de la nature. Et puis surtout, de dire bonjour au soleil, et bonsoir aux oiseaux de nuit déjà replongés dans leurs plumes.
On peut dire que Cérea était une jeune fille curieuse à l’imagination baroudeuse. Car son truc à elle, c’était de toujours chercher les plus belles connections à inventer. Quoiqu’elle fasse, elle se sentait en permanence connectée à tout. Oui c’est ça. Connecter et chercher.
C’était vraiment ça son truc. Par exemple, elle passait autant de temps à chercher ses tenues qu’à chercher le sens de la vie. Et si le nuage de lait dans son thé était trop épais, elle s’attendait à voir venir la pluie. En vérité, le monde de Céréa aimait se laisser surprendre.
Parfois même, de manière assez étrange. De toute évidence, elle était attirée par les connexions mystérieuses. Elle disait même que c’était des messages. Et bien sûr, personne ne voulait gâcher son plaisir d’être la destinataire de si nombreuses attentions de l’univers.
Ce matin, en s’asseyant, Cérea trouva une petite pièce dorée sur sa table. Alors bien sûr, elle aurait pu penser que le client précédent avait laissé un pourboire de 50 cents. Mais non !
Elle en était certaine ! Aujourd’hui, elle allait trouver un trésor !
Et puis finalement, elle se remit à méditer et finit par s’endormir sans s’en rendre compte.
C’est alors que Mme Bellair perdit l’équilibre juste à côté d’elle, qu’en l’aidant à se relever, la vieille dame lui chuchota qu’elle était en retard pour la grande foire des antiquaires. Ce matin-là, en allant prendre son bus vers son labo de recherche, le vent lui apporta une plume bleue et, sur l’abribus, une publicité pour le grand salon des antiquaires illustrait une élégante plume bleu saphir posée sur un vieux livre d’astronomie. Inutile de vous dire qu’après tous ces messages, Céréa prit le bus pour… et bien oui, le salon des antiquaires ! Et je pense que ce jour-là, personne ne l’a vue au bureau. Ni ce jour-là, ni les jours suivants d’ailleurs…