La société m’inspire, et je me charge de lui regagner ses valeurs à travers mes récits. Mon roman a pour but d’inciter ses lecteurs à suivre l’exemple du personnage principal, et retrouvant leurs valeurs, à bâtir un monde meilleur. Texte présentant mon projet : On suit Brutus, un chien ayant perdu sa maîtresse lors d’un « accident » tragique qui s’embarque dans une mission pour « sauver le monde » avec l’aide de Rose, une chienne errante. Son originalité réside dans la personnification de l’animal, qui se comporte tel un citoyen digne de ce nom. Je mets en relief l’humanisme et la fraternité que détient l’animal, des qualités que la société de nos jours a presque égarées. Le roman est un tableau qui reflète notre société. Brutus, étant le personnage choisi pour bâtir un monde juste, rencontre plusieurs types de personnes : les adjuvants, qui croient en les principes et les valeurs humaines, et les opposants, qui représentent ceux qui vénèrent l’argent et le pouvoir. Aussi, les victimes qui ont vécu un événement trop lourd à porter en sont sorties en devenant une tout autre personne, un opposant. Brutus va vouloir les aider à tout prix puisqu’elles sont la clé qui mènera le peuple au monde idéal. Mon récit est censé réfracter ce tableau sur la société contemporaine. Ainsi, il s’adresse à un large public, puisque l’éducation aux valeurs humaines est essentielle à tous.

Et nous bondîmes tous les deux ! À cet instant, la grue nous hissa vers les cieux, et je fus émerveillé par le paysage qui s’offrit à moi : des dizaines de montagnes gigantesques tapissées de robustes arbres et de verdure enchantaient toute la vue, lui donnant un air plus vif et coloré. L’océan se présenta également à nous. Ce dernier scintillait avec tant de solidité que des volatiles de tout genre se regroupèrent au-dessus pour contempler leur reflet posé délicatement sur toute cette splendeur. Certains oiseaux immigrants vers les pays chaux avant l’hiver s’arrêtèrent pour nous saluer, nous offrant tout leur soutien dans notre mission. À force d’admirer cette vue magique, je perdis mon équilibre, ma patte glissa et je sentis le chantier nous engloutir peu à peu, tout au long de la chute. Heureusement, nous étions plus très haut, et nous atterrîmes sur du sable doux. Les officiers gagnaient en vitesse, alors sans réfléchir, je saisis la patte de Rose, et nous sautâmes, encore une fois, sur le capot d’une voiture. Celle-ci se gara un peu plus loin, et nous continuâmes à patte. La course folle n’était pas encore achevée, mais nous l’étions…
Rose —Un cul-de-sac !
Moi — Tu penses que les autres s’en sortent ?
Rose —Il devraient déjà avoir guidé les autres officiers vers la maison de Karl.
Moi — C’est la fin pour nous !
— Au moins nous aurons réussi dans cette dernière aventure.
Moi — Je ne veux pas aller en prison. C’est trop tôt. Nous avons encore tout un monde à changer…