Après une enfance qui m’a laissé un fort goût de liberté, je me suis vue, comme tout un chacun, dans l’obligation de me conformer à une vie correspondant aux attentes multiples de part et d’autre et cela, au détriment de ma véritable nature et notamment, au prix de la perte progressive de cette liberté fondamentale éprouvée lors de ma prime jeunesse.

Vide de moi, la mort dans l’âme, le corps a fini par me lâcher à son tour. Ce jour où tout a basculé, je me suis trouvée devant une question fondamentale : « Comment vivre dans ce monde, défini tel qu’il l’est, en y retrouvant un certain équilibre ? ».

J’ai toujours su, en moi, que la vie n’était pas « mal faite », qu’elle avait un sens au-delà de « l’apparent tout et n’importe quoi » qui s’y passe.

Enfermée dans ce corps arrivé aux limites du supportable, « ce que j’étais alors devenue à mon insu par la force des choses » s’est mis dans l’idée de relire son « monde », à la lumière de la conscience s’éveillant peu à peu.

Cette approche très épurée de la vie est devenue, au fil du temps, un art de vivre que je prends désormais grand plaisir à partager en exerçant ma profession de Coach de vie.

Extrait

            Le monde est… tel que je le regarde.

            Les croyances… ces pensées auxquelles je donne foi et qui, de ce fait, font autorité sur moi.

            Je suis « ceci », en apparence… et à la fois tout ce qui sous-tend « ceci », d’un point de vue plus subtil.

            Aimer ce qui est, tel que c’est… mène à l’amour de qui je suis.

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            Éreintée et à bout de souffle, je n’avais plus qu’une seule envie, celle d’atteindre le fameux point de non-retour, m’obligeant à reconsidérer l’existence… dans son intégralité.

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            Accueillir ce qui s’en vient, laissant s’évanouir ce qui s’en va, revient à permettre le changement… à accompagner le flux de vie qui sous-tend toute existence.

            Le corps s’épanouit et se sent libre de s’en remettre à sa propre sagesse, lorsque le regard que je lui porte… se fait pure présence.

            Quoi que je fasse ou qu’il se passe, je gagne à observer avec grande attention… l’effet que cela me fait.

            Lorsque les sens se tournent vers l’intérieur, le monde extérieur s’éclipse… en faveur de cette intime rencontre avec soi.

            La matière se façonne d’elle-même… à l’image de la conscience qui l’engendre.

            Le silence… une trêve qui mène à l’aspect subtil de l’existence.

            Lorsque le mental néglige l’être, ce dernier s’éteint peu à peu… lorsqu’il y porte une attention soutenue, il s’en imprègne jusqu’à s’y fondre.

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