Le thème de ce livre, même si cela ne transparaît pas au début de celui-ci est la mythomanie poussée à l’extrême dont les conséquences vont s’avérer meurtrières.

L’action se déroule principalement dans un manoir ce qui donne une atmosphère particulière à l’intrigue.

J’aimerais avoir un retour sur vos impressions et commentaires en votre qualité de lecteurs, c’est la raison pour laquelle je remercie d’avance très sincèrement toutes les personnes qui voudront me faire l’honneur de lire ‘’Une vie volée’’.

Il s’adresse à un large public et tout particulièrement aux personnes qui aiment le suspense et la complexité de l’être humain. En effet, dans ce roman,certains personnages semblent torturés par leurs racines et d’autres par des secrets. Mais se pourrait-il que Marie, l’héroïne, cache aussi quelque chose ?

Extrait du livre

Marie ouvre les yeux. Son regard surpris ne croise que le bleu du ciel. Comment s’est-elle retrouvée allongée là, dans cette terre jaune ? Et d’abord où est-elle ? La jeune femme tente de se relever, parvient péniblement à le faire, c’est comme si sa tête était emprisonnée dans le brouillard. Après avoir scruté minutieusement le paysage alentour, elle est désappointée et totalement désorientée. Cet endroit lui est parfaitement inconnu. Quel est donc cet horrible champ dénudé et comment a-t-elle bien pu atterrir ici ? Telles sont les questions qu’elle se pose en secouant ses longs cheveux châtains couverts d’une poussière jaunâtre. Son chemisier de soie et son jean n’ont pas été épargnés non plus. Mais où est passé son sac à main ? La jeune femme tente de se souvenir de ce qu’elle faisait avant d’atterrir à cet endroit. La seule chose dont elle se souvienne c’est qu’elle sortait de pôle emploi où malheureusement, encore une fois, personne n’avait pu l’aider. Sa situation, il est vrai, ne semble pas les encourager à lui proposer un quelconque emploi. Comment pourraient-ils comprendre que même une fille riche peut avoir besoin de se frotter au monde du travail ? Quoi qu’il en soit, Marie doit se rendre à l’évidence, impossible de se souvenir de ce qu’elle a fait par la suite. Une image fugitive lui traverse pourtant l’esprit.

Des arbres ? Je serais donc allée au parc ? Mais oui, c’est ça, j’ai dû partir faire du jogging pour me détendre, se dit Marie en rabattant machinalement une mèche de cheveux derrière son oreille.

Elle tente de se concentrer à nouveau, il lui faut à tout prix reconstituer son emploi du temps de la journée. Une chose est certaine, l’après-midi va bientôt se terminer, le soleil commence à descendre dangereusement, prêt à être englouti par l’horizon. Malgré tout, il ne fait pas froid, septembre devient de plus en plus doux. En tâtant la poche de son jean, elle a l’agréable surprise d’y trouver son téléphone portable. Malheureusement, force lui est de constater en l’allumant qu’il n’y a pas de réseau.

– Merde, c’est bien ma veine ! s’exclame t-elle dépitée. Il ne me reste plus qu’à marcher. Je ne dois pas être loin de la ville, je suppose.

Un doute l’effleure pourtant. Elle a beau scruter l’horizon de toute part, pas le moindre signe de vie. Juste un chemin poussiéreux qui ne semble mener nulle part.