Un pas devant l’autre
« La vie trépidante d’un aide à domicile en Ardèche »
de Bruno Planchez
B. Planchez nous livre ici un premier roman drôle et surprenant, né de son expérience d’aide à domicile en Ardèche. Vous pensez que leur rôle se limite à faire du ménage ? L’expérience est bien plus enrichissante… Mais ne vous y trompez pas : l’animal a plus d’un tour dans son sac et plus d’une vie à son actif ! Ce saltimbanque de la plume vous embarque dans une pseudo-biographie romancée des plus loufoques, qui n’a pas fini de vous faire sourire.
Il vous est proposé de participer à la naissance de ce livre en nous aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
Un pas devant l’autre en vidéo, par Bruno Planchez → à découvrir ICI
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Retrouvez Bruno Planchez sur sa page Facebook ou au sein de ses groupes dédiés :
– Forum de l’Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR)
– Auxiliaires de vie et Aides à domicile en colère
Bruno est un aide à domicile qui sillonne chaque jour le territoire albenassien pour aller à la rencontre de nos anciens. Être payé pour partager la vie de nos aïeux, chez eux, dans leur intimité ! Voilà donc un drôle de métier.
Sa plume s’égare sur les routes sinueuses de sa vie en Ardèche. Il se fait conteur de son propre roman où la vie et la mort s’entremêlent dans une course sans fin vers l’amour. De jour en jour, de maison en maison, de souvenir en souvenir, ce road movie trépidant et cocasse nous invite à partager la vie de personnages parfois pittoresques, souvent insolites, mais qui ne vous laissent jamais indifférents. Assurément, ce roman nous enseigne à porter un regard différent sur une profession encore trop mal perçue.
Extrait de Un pas devant l’autre de Bruno Planchez
Aujourd’hui, je file chez Rolande. Tout un poème que cette ancienne baba cool, genre vert fluo ; je dis ça, je dis rien, mais elle s’habille à faire pâlir de jalousie une compagnie entière de perroquets. Toujours la clope au bec, quand j’arrive à la ferme, il faut faire gaffe à ne pas s’embourber ; je la trouve avec un seau ou une fourche à la main. Elle me regarde comme sij’étais un extraterrestre venu d’une autre planète lui annoncer la résurrection du sexe, drogue, rock’n’roll. En fait, elle est bigleuse, ce n’est qu’après un moment qu’elle me dit :
– « Ah, c’est toi le canard WC ?! Ah, ah, je rigole. »
– « C’est qu’elle a de l’humour aujourd’hui, la p’tite dame. »
– « Bof, faut bien avec ce monde de merde. Hé, hé, les biquettes, regarde-moi celle-là, une vraie salope ! Toujours à vouloir sauter les clôtures, t’es pas en chaleur encore ? »
Le boulot ici est de surfer entre les meubles, les cartons, les débarras, tout ce qui traîne. Finalement, dans ces cas-là, tu cherches à conserver une dignité humaine aux lieux d’aisance, à la salle de bain, ou à ce qui semble en être une, à la cuisine, point. Les chèvres s’installent dans les canapés, les chats, le vieux chien qui se traîne, et les poules parfois aussi envahissent la maison. Pour faire le ménage, c’est top. Je m’étrangle de rire à chaque fois. C’est pour ça qu’elle m’aime bien, la Rolande ; je ne la fais pas chier avec le ménage.
Je bois son café dans un verre ou une tasse maculée. J’ai beau faire la vaisselle, ça ne part plus. Il a le goût d’une purge que j’ingurgite à petites lampées, évitant une apoplexie subite ; mais il a aussi le goût de l’amitié et du partage. Sa retraite, à Rolande, c’est au flambeau qu’elle la vit.
Heureusement qu’avec l’aide des paysans du village et la solidarité des habitants, elle arrive à s’en sortir. À cet âge-là, il ne faut pas grand-chose. Les besoins sont réduits au minimum. Des fois, elle vend trois fromages ou des œufs ; elle a ses clients. Je lui en prends parfois.
Rolande a toujours milité pour la planète, maintenant elle s’en fout.
– « Ils vont tout faire péter ces cons, alors faut pas se prendre la tête. » Elle me ramène au temps des luttes passées et me fout de la nostalgie plein la musette.
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.
*selon votre accord