Bien plus qu’un récit sur les longs mois de traitement de métastases, ce livre est avant tout un partage d’expériences vécues comme un chemin initiatique, qui, en ce sens, peut résonner en chacun de nous. Cet ouvrage, s’adresse donc à tous ceux qui ont vécu un moment charnière dans leur vie, que celui-ci ait pris la forme d’une maladie, d’un décès, d’une séparation ou bien par exemple d’un licenciement. A tous ceux, donc, qui ont subi un choc émotionnel, qui, du jour au lendemain à fait basculer leur vie. Ainsi, alors que tout s’écroule autour de nous, que nos structures internes comme externes volent en éclats, comment interpréter cet évènement ? Comment le vivre ? Mais, avant tout ; comment le percevoir comme une chance, soit un véritable cadeau de la Vie ?

Extrait Du livre:

L’ACCEPTATION POSITIVE

La Vie est une école. Une école où l’on en apprend plus sur soi dans le seul but de grandir et ainsi tendre vers la plus belle version de nous-même : notre version originelle. Cette version originelle, parfaite et puissante qui n’attend que d’être révélée et exprimée dans son plein potentiel mais dont, pourtant, nous en ignorons encore en être dotés. Loin d’être sans embuches ce parcours de vie (ou ce parcours scolaire) du retour à soi, va dans tous les cas, par définition nous bousculer. Nous bousculer car sans cela nous resterions ancrés dans nos certitudes et nos programmes limitants nous faisant ainsi vivoter dans une vie « pas si mal ». Ce sont en effet nos acquis, nos préjugés et nos programmes mentaux auxquels nous nous accrochons car inculqués depuis l’enfance qui nous maintiennent dans cet « à peu près » et donc nous tiennent éloignés de cette nature intérieure pure et exempt de tous défauts. Effectivement, toutes ces normes, règles et autres doctrines sont structurantes certes mais artificielles, elles servent donc uniquement le cerveau et le mental, soit la froideur de notre être. Faisant ainsi, totalement fi de cette partie fine nous caractérisant pourtant beaucoup plus pour ne pas dire ; en totalité. De ce fait, toutes ces idées préconçues sont en définitive que des concepts enfermants, qui en finalité nous maintiennent dans des idées dogmatiques stériles dont nous n’avons même plus conscience qu’elles en sont. C’est de cette manière que par ces mécanismes de pensées structurants certes mais totalement étroits, pour ne pas dire étriqués, nous nous sommes donc peu à peu mais surement éloignés de nous-même. Finalement, contraints par tous ces évènements de vie qui peuvent se nommer ; maladie, décès, licenciement, séparation etc… nous en venons à inévitablement nous questionner et donc plus ou moins indirectement à remettre en question ces programmes internes. Ces évènements de vie bouleversants viennent donc se heurter contre la carapace dure créée par nos convictions dans laquelle nous nous sommes enfermés. C’est ce choc ainsi créé qui engendre des fissures en nous. En définitive, ce sont dans ces interstices que la Vie telle la lumière vient se faufiler pour secouer de l’intérieur nos croyances qui en sont par conséquent profondément ébranlées.
« Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière. » – Michel Audiard. Ainsi, ces moments charnières permettent à la Vie de s’immiscer dans ces craquelures pour créer de vrais chamboulements internes. C’est alors en cet instant très précis que la posture de « victime » doit être définitivement abandonnée pour au contraire embrasser celle de l’élève de la vie. Par conséquent, il ne nous reste plus qu’à remercier ce professeur pour cette belle opportunité qui nous est offerte : apprendre. Apprendre sur nous afin de nous (re)trouver.