Un café et mille lacs
de Marion Raoul
Un café et mille lacs est né après une séparation l’année de mes trente ans. Une remise en question face au dictat de la société (bébé, mariage et compagnie) et chercher quelle est la valeur de la vie quand on décide de la poursuivre seule, en attendant de rencontrer la personne qui saura être un plus et non un but ultime. Dans la quête de découvrir celle que je suis vraiment, j’ai, durant les quatre mois d’écriture de mon roman, réalisé ce que j’appelle ma plus belle thérapie. À la fin de l’écriture, je me suis demandée si cette thérapie personnelle pouvait venir en aide à d’autres personnes et apporter autant de bien qu’elle m’a procuré.
Louise, c’est un peu moi, un peu vous, qui peut-être êtes en questionnement perpétuel sur votre avenir. Des projets à deux, à ceux qu’on fait seule, pour soi. Cette routine que l’on aime, mais qui a parfois ses limites, et que quitter est quelquefois la meilleure des solutions.
Louise quitte son confort en France, ses amies, son métier qu’elle aime, pour partir au pays du père Noël. Des questionnements, des incertitudes et de belles surprises vont arriver. Si cette nouvelle vie était le début de sa résurrection ? Tout au long de ce changement, elle va apprendre à aimer la personne la plus importante dans sa vie : elle. Louise va apprendre à danser sous la pluie et à arrêter d’attendre que l’orage passe. Un saut dans l’inconnu qui donne le vertige, mais épaulée par ses amies et de nouvelles rencontres, arrivera-t-elle à vivre enfin la vie dont elle a toujours rêvé ? Ce roman est une ode à l’amour universel et à l’amour de soi.
Un extrait de Un café et mille lacs de Marion Raoul
« ULOS, c’est écrit devant moi, sur ce gros panneau. La seule chose dont j’ai besoin maintenant, c’est d’un café. Noir. Court. Sans sucre. Ce voyage, nous devions le faire ensemble, la vie en a décidé autrement. Je ne sais pas si cette petite flamme en moi est celle qui m’a motivée, mais me voilà ici. Et lui est resté à deux mille six cent trente-huit kilomètres. Je récupère mes valises sur le tapis. Puis j’avance jusqu’à la première cafétéria. La serveuse me fait signe d’aller m’asseoir et me fait comprendre qu’elle viendra prendre ma commande.
C’est pratique le langage des mains quand on ne parle pas la même langue. Le vol a été bon. Je l’ai passé entre un homme et une jeune fille. L’homme, d’une cinquantaine d’années, avec son polo rabattu sur son pull gris, râlait sur son téléphone portable face au cours de la bourse, la jeune fille fixait son téléphone à trier ses multiples photos de Paris. Elle avait même participé au marathon, visiblement. Oui, on peut dire que j’ai les yeux qui se baladent sur les écrans de téléphone de mes voisins. Que le premier qui ne l’a jamais fait me jette la première pierre. J’ai passé mon vol à bouquiner. Un roman qu’Héloïse m’a conseillé, un roman qui, selon elle, a été écrit pour moi. »
– Louise, j’ai un cadeau pour toi, c’est pour ton vol ou même tes premières soirées là-bas.
C’est une amie qui m’en a parlé et je sais que tu apprécies cette auteure. Héloïse me tend un joli emballage blanc, mais elle en a trop dit, et je sais donc quel est le cadeau. Héloïse m’a toujours fait rire, très volubile parfois.
– Merci beaucoup, Héloïse ! dis-je en regardant la quatrième de couverture après avoir déchiré le papier. Je n’en dirai pas tant, mais à la lecture de la quatrième de couverture, je pense qu’effectivement, il y a des synchronicités que l’on ne peut ignorer. »
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Les étapes de la création
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*selon votre accord