Tuer le bon gay
Les histoires gays reflètent autant les amours homosexuelles que les films de Noël la réalité des fêtes de fin d’année. C’est ce qui a fait naître chez Étienne Bompais-Pham l’urgence d’écrire Tuer le Bon gay.
À 33 ans, il est auteur, blogueur et critique de romans gays. Ce n’est qu’en 2020 qu’il se lance dans l’aventure de l’édition. Tuer le bon gay est son premier roman.
Il fait aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Il vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Je ne suis pas un pervers. Je ne suis pas un pervers. Je ne suis pas un pervers.
Si le personnage principal le répète assez, ça finira par être vrai. Les plans au Carrousel du Louvre, les échanges de dick pics sur Tumblr… tout ça disparaîtra… n’est-ce pas ?
Quand son regard n’est pas plongé dans l’urinoir d’à côté ou un message de Kum Kardashian, ce fan envahissant de son profil Tumblr secret, son quotidien est simple : concocter le prochain Goncourt. S’il y travaille plusieurs heures par jour, le succès sera inévitable, non ?
Sa vie est un train qui file à trois cents à l’heure. Pas le temps de faire le point sur le paysage, d’envisager un éventuel déraillement ou de se dire qu’il n’arrivera pas à destination. Mais quand il prend conscience qu’il vit dans un fantasme et que celui-ci n’a rien d’excitant, c’est la panique. La crise, la vraie. Alors, sur un coup de tête, il loue une voiture et plaque tout. Mari. Appartement. Chien. Toute cette vie bien ordonnée. Direction… Merde, il n’en sait foutre rien !
C’est pour faire entrer la vie et la différence dans la littérature qu’Étienne Bompais-Pham s’est lancé dans le projet Tuer le bon gay. Dans ce roman, l’amour n’est pas un sujet. L’homosexualité du personnage pas un problème. Ses pulsions, si, comme celles de coucher avec tout le monde, partout… quand il est marié, autant que son envie viscérale de vouloir publier un best-seller… quand il est incapable de finir un roman.
Participez à la création de ce premier roman résolument différent, en précommandant un exemplaire qui trouvera parfaitement sa place dans votre bibliothèque.
« J’ai trente ans et dans quelques heures je vais foutre ma vie en l’air.
Au départ, la déflagration ne s’est pas fait entendre.
Nous étions samedi soir. En juin. Après trois semaines de pluie, la canicule rissolait la France. Paris cuisait et y circuler à vélo parmi les bus, les VTC et les scooters consistait à pédaler dans un four à chaleur tournante. Le pays tirait la langue. Les supermarchés, les cinémas et les glaciers étaient les seuls à garder le sourire.
Pour respirer, il ne restait que les quais et les jardins. Bien sûr, les Parisiens s’étaient tous mis d’accord pour échouer en bancs sur les berges. Le long de la Seine, les seuls chemins encore praticables étaient congestionnés par les Pakistanais qui transportaient des sacs-poubelles comme le père Noël son sac de jouets, en criant :
— Bière ! Rosé ! Despé !
Arthur, Marie et moi avons donc remonté Rivoli, en ralentissant devant chaque entrée de magasin pour nous baigner dans les vapeurs de climatisation comme des chats dans un rayon de soleil. Puis, nous nous sommes arrêtés au jardin du Louvre. La foule y était aussi compacte que dans une boîte de Pringles, mais on pouvait encore respirer. En bons Parisiens, nous avons soupiré en nous laissant couler sur l’herbe sèche.
Arthur est assis en tailleur, une 1664 entre les cuisses. Marie est étendue de son long, les jambes croisées, le visage en arrière en offrande au “Dieu Soleil”. Moi, je suis allongé à la romaine sur l’herbe, une fesse déjà engourdie.
Ma tête est tournée vers Arthur, mais mes yeux sont subjugués par un garçon assis à quelques mètres. Il n’est pas beau. Sa morphologie est déséquilibrée, avec une mâchoire trop carrée pour un corps trop maigre. Pourtant, il m’envoûte. Je n’arrive pas à détourner le regard de cette crème solaire mal étalée sur ses joues. Il est craquant. C’est comme s’il criait au monde son refus de l’uniformité. Il doit avoir une vingtaine d’années et j’adore son innocence. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.