Ce livre est une histoire simple comme son titre l’indique, sur les aléas de l’existence des belles rencontres aux drames les plus inconcevables. Une histoire sans prétention sur la nécessité de garder confiance en la vie.
Ce récit se destine à un large public en abordant des thèmes universels tels que l’amitié, le désir, la perte d’un être cher, la culpabilité et bien évidemment l’amour… L’idée est de capter le lecteur avec une histoire susceptible de faire échos à des moments vécus ou à des émotions ressenties, avec cette constante volonté de susciter l’espoir. La structure en micro-chapitres a été conçue pour que les lecteurs puissent, plus facilement, se plonger dans le livre dès que l’occasion se présente, aussi brève soit-elle.

Extrait du livre

« Maléna sentit les battements de son cœur s’accélérer brutalement, ce qui l’incita à s’asseoir. Des images de ce jour funeste lui revinrent en tête. Elle se revit avec Elsa au milieu du parc Montsouris. Il faisait un temps clair et sec pour la saison. L’humeur était joyeuse, les conversations centrées sur les derniers préparatifs de la soirée. Il y avait eu ce fou rire partagé en regardant le visage des badauds, amusés, surpris, voire choqués par l’élan particulièrement passionné et démonstratif de deux amants allongés sur un banc public. C’est alors que la sonnerie du téléphone d’Elsa retentit. Son visage changea immédiatement d’expression. Aucun mot ne fut prononcé par cette dernière qui se contenta de regarder Maléna, la bouche entrouverte cherchant de l’air, avant de s’effondrer sur l’herbe grasse du parc, sans que son amie n’ait eu le temps ou la présence d’esprit de la rattraper. Plusieurs passants accoururent alors que Maléna restait immobile les yeux rivés sur le téléphone tombé au sol. Pétrifiée, elle savait qu’à l’autre bout du combiné quelqu’un allait lui annoncer la nouvelle qui bouleverserait, à jamais, la vie d’Elsa.
Le thé lui brûla la langue, elle essuya ses larmes se refusant de penser à Laura aujourd’hui. Un paquet de gâteaux à la main, elle décida de terminer cette journée seule, nue, au fond de son lit en regardant une de ces comédies romantiques dont elle raffolait. Une journée, sans pensées sombres, sans souvenirs, vide de toute réflexion. »