Rue des artistes
J’ai toujours aimé raconter des histoires. Régulièrement, je prends le temps d’ écrire, de créer des personnages et de les faire vivre, dans un contexte historique que j’aurai exploré.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
A la fin du XIXème siècle, un jeune Américain, Gus Gardner, arrive à Paris avec le désir de devenir marchand de couleurs pour être au plus près des artistes connus et moins connus. La capitale est en pleine effervescence artistique et avec eux il va connaître une vie passionnante : visite aux ateliers , aux expositions . Une jeune femme pastelliste lui fait connaître la peinture au féminin. Peintres ou sculptrices, elles devaient faire preuve de ténacité pour se faire une place dans ce milieu très masculin.
Mon roman met en valeur les marchands de couleurs qui étaient indispensables à la carrière des peintres ; ils sont en quelque sorte la première étape de leurs peintures.
Mes lecteurs découvriront l’immense variété des pigments minéraux ou végétaux, bases des couleurs qu’ils utilisaient. Gus emmena ses amis jusqu’à Florence, pour les découvrir. La demande était forte et leur grande valeur suscitait la convoitise pouvant aller jusqu’au vol. Gus ira même à Constantinople pour découvrir l’origine de ce trafic.
Extrait
Planté devant la paillasse, les mains derrière le dos, Gus écoutait avec attention les explications de Gaston Messager le marchand de couleurs. Sur ses conseils, il s’était enveloppé d’un grand tablier pour éviter les tâches. Il découvrait émerveillé les pigments et les poudres étalées : moment magique, dont il rêvait depuis longtemps.
Le commerçant voulut le mettre à l’épreuve et tester ses connaissances ; il demanda au jeune homme de lui réciter comme un élève la classification des couleurs : les couleurs primaires ou fondamentales bleu, rouge, jaune qui mélangées deux à deux donnent les couleurs secondaires violet, vert, orange, chacune étant la complémentaire de la couleur primaire qui n’entre pas dans la composition.
Satisfait, Messager acquiesça. Puis Gus s’approcha des pigments et les désigna les uns après les autres : le réalgar qui donne le rouge, tout comme la garance, le cinabre le rouge vermillon ou le rouge orangé, le sulfure de cadmium le jaune mais aussi le chromate de potassium…
Le marchand le coupa :
« Où as-tu appris cela ?
-Pendant mes cours à l’Ecole de chimie de Boston,
– Pourquoi un professeur à l’Ecole de chimie vous enseignait-il les pigments et leurs provenances, n’était-il pas censé vous apprendre tout autre chose, appliquée par exemple à la transformation des métaux ? »
Gus sourit et lui expliqua que son professeur, artiste-peintre amateur, ne pouvait s’empêcher de parler de ses techniques de peinture et des composants.
Monsieur Messager fit la moue et lui dit que finalement il avait eu de la chance.
Gus continua avec la malachite faite de carbonate de cuivre qui donne le vert, la céruse qui donne le blanc et le carmin, joli rouge produit par la cochenille du Mexique.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.