Quand la Joconde se déconfine
Tour à tour professeur de Lettres, metteur en scène d’opéra, conférencier en histoire de l’art et musicologie, il est normal que tous mes romans tournent autour de l’art et que celui-ci n’échappe pas à la règle puisqu’il raconte comment la Joconde s’insurge contre la fermeture du Louvre et des lieux culturels lors du confinement. Une tentative bien modeste de défendre l’idée que la compréhension du réel passe obligatoirement par l’imaginaire et que la culture est l’essence des libertés.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Qu’en est-il de la démocratie quand les théâtres, les salles de concert, de cinéma et les musées sont fermés ? Aujourd’hui rouverts, mais toujours menacés par l’« état d’urgence »… Pas de démocratie sans culture libre ! D’où la décision des personnages des tableaux de la salle des États du Louvre, regroupés autour de la « Joconde », d’entrer en contact avec les gardiens pour exiger le retour du public.
Derrière cette « fantaisie romanesque » qui donne chair à tous ces protagonistes, une interrogation sur la place de l’art dans notre société mercantile et le rapport que nous entretenons avec notre culture. Les tableaux du Louvre nous parlent. Il suffit de savoir les entendre. Participer à la création de ce livre, c’est affirmer à la fois son attachement à la culture et à la démocratie dans un monde plein de dangers pour elles.
Extrait
Un tremblement de terre politique. Les artistes et les commerçants ont protesté. Ils ont organisé des manifestations interdites, inéluctablement réprimées dans la violence.
Dans la salle des États, les personnels du Louvre ont tenu une assemblée générale combative. Malgré les risques, ils participent au mouvement de révolte en exigeant la réouverture des lieux fermés.
« Nous livrons un dur combat, déclare le rouquin que nous connaissons déjà. Il nous faut trouver des aides, des personnalités respectées pour nous soutenir et peser sur l’issue du mouvement ». On cherche des slogans pour les banderoles, des textes appelant à des signatures, on recueille des vidéos d’amateurs qui montrent crûment la barbarie de la répression.
Depuis son tableau, Mona Lisa, de plus en plus révoltée par la situation et les menaces qu’elle fait peser sur la culture, interroge : « Comment pourrions-nous rester en dehors de ces luttes ? ». Elle rappelle, puisque tous nos personnages ont découvert la notion de démocratie, que cette dernière n’est possible qu’avec un peuple instruit et en possession d’un bagage culturel conséquent. « Comment admettre de rester simples spectateurs de ceux qui veillent sur nous et résistent pour permettre au public de nous revenir ? Par quel moyen pourrions-nous les aider ? »
Les personnages des tableaux de la salle des États butent depuis des semaines sur cet obstacle. Soutenir, mais comment ? Chacun d’eux réfléchit. Charles-Quint est le premier à réagir : « J’ai régné bien peu démocratiquement, je le reconnais, dit-il en substance. Mais j’ai toujours respecté les arts. Égoïstement, bien entendu. Sans les peintres, que resterait-il de moi ? Mais Titien m’est témoin que je l’ai toujours considéré comme mon égal ».
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.