PROMESSES TENUES
L’idée initiale d’un roman est multiple. Elle peut se développer à partir de l’envie de créer un personnage à l’univers particulier comme dans mon premier roman, ou bien d’une intrigue qui prend forme presque subitement et dont la trame se précise au fil des jours. Mes centres d’intérêt se retrouvent en filigrane dans chaque ouvrage, comme l’Art, l’Histoire, l’univers maritime. Quant aux personnages, ils évoluent dans des problématiques liées à notre société.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Mes centres d’intérêt sont en rapport avec la nature, comme la randonnée pédestre ou cycliste, l’Art (la peinture surtout), l’Histoire (comprendre le présent ne va pas sans comprendre le passé), la pratique sportive (pour moi la tête ne fonctionne bien que si le corps est à peu près entretenu) et la voile (pour des tas de raisons). Je suis ce que l’on peut appeler communément un esprit curieux.
C’est en participant à un concours de nouvelles que s’est déclenchée l’envie d’écrire, il y a une vingtaine d’années. Ensuite, j’ai participé à de nombreux ateliers d’écriture et me suis formé à l’animation. Depuis, j’ai écrit 4 romans policiers (le premier paru en 2006), 2 romans, un recueil de nouvelles et un livre d’histoires pour enfants. Sans doute la présence d’ouvrages à mes côtés au quotidien, due à mon métier de bibliothécaire, a favorisé l’émergence de l’envie d’écrire. La lecture a développé aussi mon imaginaire et l’envie de le laisser apparaitre.
Le livre commence par une explosion sur la plage d’une station balnéaire, au début des vacances d’été.
Outre l’enquête menée par la police, le lecteur va suivre les investigations d’une équipe composée d’un détective privé travaillant pour une chaîne de télévision, secondé par deux journalistes. Un dernier enquêteur se mêle au récit, un ancien militaire qui agit en solo.
D’autres personnages cherchent également à découvrir la vérité : une avocate, son mari député et le maire de la ville.
Chaque chapitre est dédié à un seul protagoniste qui apporte sa propre vision des événements.
Chacun d’entre eux fait avancer l’intrigue en fonction de sa connaissance des faits, de ses relations avec les événements.
L’intérêt pour le lecteur réside dans la construction du récit et du nombre d’acteurs qui mènent l’enquête, chacun à leur façon. Le lecteur découvre ainsi leurs différents points de vue, leurs motivations, leurs intérêts, leurs contradictions intérieures et des vérités qui leur sont propres.
Le livre aborde les liens de fraternité entre jumeaux, la profondeur des relations entre amis, les promesses qui engagent presque malgré soi et leurs conséquences, ainsi que le thème de la vengeance et de la corruption.
Une seconde enquête, liée à un cold-case, est également développée. Elle est menée par le détective et son équipe. Ils doivent résoudre un vieux fait divers, celui d’une femme réduite à l’état de momie, enfermée dans un sarcophage de résine imitant ceux des pharaons.
Ce livre s’adresse à un public appréciant les intrigues, le suspense et les enquêtes policières sans surenchère d’hémoglobine, ni de violence. Il offre une étude approfondie des personnages, explorant leur caractère, leurs contradictions.
Début juillet. Une explosion sur la plage de la station balnéaire de Longe-Sable vient perturber la saison touristique. Toute la ville en émoi apprend que la victime visée est la belle-fille du maire.
À Paris, le patron d’une entreprise de sécurité qui accomplit parfois des missions pour des hommes politiques disparait. La femme de ce dernier fait appel à son meilleur ami, un ancien militaire vivant au Cambodge pour le retrouver.
Bellanger, ancien capitaine de police désormais consultant pour la TV, se rend au même moment à Longe-Sable pour résoudre un énigmatique cold-case, vieux d’une cinquantaine d’années. Le corps d’une vieille femme momifié découvert dans un sarcophage de résine. Sa productrice lui demande aussi d’enquêter sur l’attentat venant de se dérouler sur la plage.
Deux jeunes journalistes vont l’épauler dans ses investigations.
Tous les protagonistes vont mener leur enquête séparément. Chassés croisés, introspections, dissimulations et vérités, les personnages se dévoilent au fur et à mesure de l’avancée de leur enquête.
Ce livre est le 4e roman policier de l’auteur et son 8e ouvrage.
Il y développe une double enquête avec une construction particulière du récit.
Chaque chapitre est consacré à un seul personnage qui fait progresser l’enquête de son point de vue, et dont la personnalité se révèle au fur et à mesure du récit.
Onze heures du matin, il scruta les nouvelles de l’attentat sur le net. C’était toujours les supputations de début d’enquête. Qui, quoi, comment, pourquoi… et après ? ll fallait plus de temps pour trier les données et orienter les recherches que pour organiser la sécurité de la ville et des gens. Tout en zappant sur les commentaires, il nota trois éléments de base : la préméditation, la manière, la personne visée. lty ajouta : la mise en scène. À la suite, il écrivit ses premières constatations d’enquêteur. Les mots s’égrenaient avec une joie certaine sur son écran. C’était autre chose de laisser parler ses intuitions que d’écrire un rapport de police circonstancié. Il pensa à tous les anciens collègues soumis au régime administratif. Maintenant, il était dans le domaine du jeu, sans l’impériosité du résultat, sans pression hiérarchique. Il avait du temps pour construire son émission, suivre l’enquête officielle et suggérer ses propres déductions. Tout cela ne lui procurait aucune difficulté. Les deux jeunes clandestines à héberger dès le lendemain argumenteraient et scénariseraient son travail en bonnes professionnelles. Peu à peu, l’idée de se lancer dans cette affaire prenait le pas sur ses réticences à accueillir les journalistes. Il finit par admettre la fin de son temps libre de marin solitaire.
ll se leva, prit une bière dans le frigo et monta réfléchir sur le pont en s’adossant au pied de mât. Sur le quai badait une nuée de touristes à la démarche étonnamment lente. L’absence de voitures et de leurs bruits d’échappement entraînait une décélération générale. Ou bien était-ce la suspicion d’un autre événement à venir qui les incitait à la prudence. Une prudence d’animaux dans la jungle, pensa-t-il.
C’est le regard qui focalise l’attention. Les iris d’un bleu intense, comme deux bijoux enchâssés dans leur écrin ovale, effilé vers les tempes. Deux longues gouttes d’eau, couleur de l’océan sous un ciel gris. La bouche s’affaisse légèrement aux commissures en une expression boudeuse. Le nez fort souligne l’ensemble d’un visage sérieux. Une beauté peu banale, captivante, à la volonté affichée, presque farouche. De taille supérieure à la moyenne, un mètre soixante-quinze, elle attire inévitablement les regards en traversant les halls des palais de justice dans sa toge d’avocate.
Clara Vénosa, avocate, boit son thé noir sur la terrasse de la demeure du maire. À vingt kilomètres à l’intérieur des terres de Longe-Sable. C’est une grande maison bourgeoise du dix-neuvième siècle, un rectangle à deux étages aux hautes fenêtres et au toit d’ardoises, pentu. Une bâtisse héritée du grand-père, un notaire au sens des affaires aiguisé. L’allée bordée de petits ifs bas, taillés en pointes est à l’image de monsieur le maire : prétentieuse. À l’arrière, un immense jardin tapissé d’un gazon entretenu, quelques massifs de rosiers dont un entoure un puits surmonté de sa potence en fer forgé. Une sobriété agréable avec pour seul mobilier une longue table de jardin en fer blanc et huit chaises autour. Le devant de la maison était fait pour impressionner le visiteur, l’arrière pour le séduire. D’un angle de la terrasse part un sentier sinueux qui mène vers des chênes centenaires et quelques majestueux pins noirs d’Autriche.
Elle ne vient jamais dans cette maison. Elle y est mal à l’aise. La résidence respire son beau- père, Richard Rallière. Deux « R » pour initiales. Cela fait mieux sur une chevalière. Ce double R entrelacé reproduit presque un blason. Cette famille de haute bourgeoisie provinciale aurait tellement aimé descendre de nobles régionaux, incarner de vrais baronnets vendéens.
Elle est l’épouse de Renaud Rallière, au double « R » assumé comme son père, député, administrateur d’une grande société de promotion immobilière. Mari entièrement assujetti au père fondateur. Parfois, elle ironise en comparant ce trio, beau-père, mari et elle, aux personnages de Dallas : JR, Sue Ellen et Bobby. Quant à sa belle-mère, elle passe sa vie à Paris, fréquente les milieux culturels branchés et ne rate aucun vernissage. Elle la surnomme la Reine des petits fours. Beau-père et belle-mère se croisent parfois dans l’année, se côtoient alors en toute intelligence, les bonnes manières sont respectées. Mais comme il n’y a pas de petits enfants la famille évite les fêtes traditionnelles. La Reine des petits fours n’aime pas la mer avec son odeur de varech parfois, et surtout le vent qui transporte les grains de sable jusque dans ses yeux fragiles ou sur ses vêtements coûteux.
Clara est cloîtrée ici depuis quatre jours, date de la tentative de meurtre à son encontre. Une escouade de policiers se relaie pour assurer la sécurité du lieu, voiture à l’entrée et rondes régulières. Le dispositif ne la rassure qu’à moitié, il y a toujours une faille quelque part dans n’importe quel scénario. Elle cherche la raison pour laquelle elle a été ciblée. Son cabinet ne traite que des affaires de divorce et conflits familiaux. Pour des familles riches, avec des enjeux parfois énormes lorsque des entreprises sont dans le patrimoine. Mais dans la majorité des cas, le compromis est plus acceptable pour les parties, plus que les longues années de conflits où les intérêts financiers peuvent être bloqués, voire anéantis par des opérations de concurrents comme des OPA. S’il ne s’agit que d’immobilier, chacun préfère retrouver sa part le plus vite possible. Quant aux pensions alimentaires, si importantes soient-elles, ce n’est souvent qu’une question de longueurs de transactions. Elle ne croit pas que son métier soit la cause de cette tentative…
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Les étapes de création
Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.