Pourquoi ? Voyage à travers les mémoires
Débuté en 1997, au moment des aveux, j’avais provisoirement suspendu l’écriture de ce livre. Toutefois je n’ai jamais guéri, la blessure n’a jamais cicatrisé. En 2017 la décision de divorcer était prise, suggérée par 2 des 3 enfants. Tout devait bien se dérouler mais ce fut le contraire. Alors j’ai pris le chemin des psychologues et psychiatre puis j’ai repris l’écriture du livre ; elle s’est inscrite dans le processus de thérapie. J’ai enfin compris l’origine de ma souffrance.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Mariés très jeunes, nous avions en main les clés du bonheur. Un an après ce mariage festif nous décidions de donner vie à un premier enfant. Très vite nous dûmes nous rendre compte que la stérilité s’invitait et perturbait notre projet. Elle le contrariait et troublait la vie intime du couple.
Sans relâche et après huit ans de traitement, nous accueillions l’enfant roi. Quel bonheur !
Vingt ans plus tard ma femme me posait la question « m’as-tu trompé ? » ; après avoir livré la vérité je lui retournais la question. Sa réponse et les épisodes suivants allaient me détruire.
Ce livre autobiographique naît de révélations d’adultères. Leurs effets furent dévastateurs. Ma mémoire me restituait tous nos faits de vie ; celle de mon épouse restait muette. À mes questions elle me répondait sans cesse « je ne me rappelle plus, je ne te l’ai pas dit car tu ne me l’as pas demandé » et elle me mentait. Alors mes questions allaient devenir plus pressantes et ses nombreux silences, insupportables, faisaient monter en moi la colère puis la violence. Je voulais divorcer mais je cédais à la pression familiale, « tu ne vas pas divorcer, tu as trois enfants ! ». Nous passions alors le deal de rester ensemble jusqu’au terme des études des enfants. Toutefois rien de ce qui se disait entre nous ne devait sortir de notre couple. Elle bafoua cet engagement. Nous espérions que le temps ferait son effet.
Malheureusement je ne parvenais pas à oublier. Je ne croyais pas aux réponses livrées par ma femme car, face à son impossibilité d’émettre une date de fin à son histoire, elle avait installé en moi le doute.
Il pourrait s’agir d’une histoire banale mais l’adultère de ma femme se situait à l’époque où nous cherchions à surmonter la stérilité. Derrière ma volonté d’obtenir la date de fin de son adultère se cachait la réponse qui me hantait « suis-je le père des enfants ? »
Le soutien des lecteurs serait synonyme de l’intérêt qu’ils portent à mon histoire. Malgré les éléments à mettre à mon débit, ils pourront me condamner mais en ayant préalablement écouté mes arguments.
Extrait
« Le matin du 27 décembre nous reprenions nos ébats. Était-ce le miracle de la couette ou seulement le fait d’être proche de mon épouse à un moment où elle n’avait pas l’habitude de me voir la cajoler .
Toujours est-il que ce fut très voluptueux. Des années d’attente dans l’antichambre trouvaient enfin leur aboutissement. » ; la complicité espérée depuis notre mariage venait de surgir.
« C’est alors que Claude choisissait cette ambiance complice pour me demander sans détour : m’as-tu déjà trompée ? La réponse vint du tac au tac, elle était positive ». Facile c’était l’histoire d’un jour.
Donc, après lui avoir livré mes confidences graves, je lui retournais la question « Et toi m’as-tu trompé ? » Je la sentais gênée, elle marquait une hésitation. Bien entendu ce bref silence voulait dire que la réponse était positive. Pour elle le piège venait de se refermer, l’élagage de la vérité débutait et de piégée elle allait devenir prisonnière de ses premières révélations. En effet, comme elle, je voulais en savoir plus. Sa petite histoire prenait de jour en jour de l’épaisseur.
« La mémoire me revenait et je resituais de mieux en mieux cette période : les événements qui la jalonnaient, les faits et gestes des uns et des autres. Tout à coup, je passais devant la commode dans laquelle nous rangions les dossiers médicaux de toute la famille. Un moment très difficile, très pénible de notre vie commune venait de me revenir à l’esprit ; le combat contre la stérilité. Après le coup mis derrière la tête, il venait de se produire en moi une explosion. On venait de dégoupiller une grenade dans ma boite crânienne. »
« Le 31 décembre 2017 … « Marcelle, François puis Margot m’avaient bloqué sur leur téléphone. Je réalisais que les trois fils de ma marionnette avaient ou allaient être rompus. Alors je décidais de mettre fin à mes jours… Bref si j’écris aujourd’hui c’est que je me suis raté. Même pour mettre fin à mes jours je me rate. Ma vie n’aura été qu’un grand ratage ».
Débutaient alors deux nouvelles années de galère où toute ma famille, rejointe par des amis, s’acharnaient et s’alliaient pour me faire plier. Tous les coups étaient alors permis…
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.