Pour toute une vie
de Philippe Rillerth
Passé de l’anticriminalité au grand banditisme, l’auteur vit son métier avec passion et un réel engagement au quotidien. Il est désireux » d’amener » le lecteur dans son univers. Être policier va au-delà d’un métier. Dans ses romans, il partage l’authenticité si propre à cette profession, via une rencontre imaginaire et pourtant au plus près de ceux qui la composent.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
Tout commence par un premier corps découvert dans une cave d’une cité de Bobigny (93).
Cette enquête qui s’avère longue, compliquée et totalement déroutante est confiée à la Brigade criminelle du 36. Les investigations menées par le pragmatique Fanch, Commandant de police accompagné par son groupe les conduisent sur la piste d’un tueur en série d’un genre particulier, et particulièrement machiavélique. La Préfecture de police dans son ensemble retient son souffle.
Extrait
Chapitre I, Station Nation
« Si tu souffres plus qu’un autre des choses de la vie, il ne faut pas t’en étonner : une grande âme doit contenir plus de douleur qu’une petite. »
Chateaubriand
Tout commence sur un air de clarinette à la station Nation. Un musicien qui exprime son talent dans les sous-sol parisien en sublimant un extrait du concerto de clarinette de Mozart. C’est une ambiance propre au métropolitain partout dans le monde, de la musique qui ricoche dans les couloirs avec ou sans réussite d’ailleurs. Un air de musique qui ensuite vous trotte dans la tête jusqu’à une nouvelle note ou une autre attraction. Sur le quai de la ligne 6 en direction de Charles de Gaulle étoile, se trouve seulement une petite poignée de personnes qui attendent. Fanch est assis à deux pas d’un distributeur de boissons. Deux jeunes du quartier le maltraitent en espérant en échange une boisson gazeuse, gratuite. Il n’en a rien à faire. Il est dans ses pensées et fait un rapide point sur sa vie. 50 ans passé. Je suis relativement bien conservé et j’aimerais que cela dure. Le relativement tenant entre pseudo régime et sport mal équilibré ou l’inverse. Mais bon… bientôt j’espère malgré tout, en avoir terminé avec tout ça.
(…)
Voici mon histoire : plutôt que François, on me prénomme Fanch. Je dois mes origines à la Bretagne que j’aime par-dessus tout. Rennes plus précisément. Je suis Policier depuis trois décennies. J’occupe un poste de chef de groupe à la Brigade criminelle de Paris en droit commun. Je suis Commandant de police. Et depuis plusieurs jours, j’ai un mauvais pressentiment, je ne dors plus correctement, je ne vis plus. Je suis à l’aube de semaines difficiles, je le sens. Un détraqué s’apprête à tuer autour de moi. Je vais tenter de vous raconter ce que je suis, ce que je sais…
(…)
Le métro arrive à la station Bel-Air avec son style si particulier, un peu comme si des balustrades élégantes s’étaient invitées dans le décor, très 19ème siècle. Dans quelques marches il sera dehors et pourra reprendre une bouffée d’air frais. Il habite à quelques hectomètres, première rue à droite, deuxième à gauche, et il est arrivé. Une porte cochère verte foncée lui fait face. Il sort de sa poche son pass Vigik pousse cette dernière et entre. Dans le préau, son téléphone vibre puis sonne. Un message de Van gogh sur le groupe WhatsApp du boulot. Découverte d’un corps sans vie, au 02 rue de Téhéran à l’abreuvoir à Bobigny, le premier arrivé attend l’autre.
Fanch répond par un simple, » ok ». Il retourne sur ses pas. Dehors, il s’est mis à pleuvoir, une pluie fine, histoire de faire un clin d’œil au Breton qu’il est. Il apprécie cette petite ondée, mais malgré tout remonte son col de blouson. Il s’allume une cigarette et rapidement rejoint sa voiture de service, une golf anthracite. Elle est posée sur l’avenue du Général Michel Bizot. À la radio, l’animateur lance un vieux titre de Depeche mode, A question of lust. Fanch monte le son, il adore ce titre, des souvenirs d’enfance lui reviennent.
-
Les étapes de création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *(selon accord)