Phosphoros

Après avoir vécu plus de trente ans en Seine Saint Denis, je suis parti vers des univers plus ruraux et moins cabossés par la vie.
J’ai écrit ce livre comme une sorte de retour aux sources. L’histoire, dont l’intrigue remonte à de nombreuses années, se passe dans une cité d’une ville plus ou moins imaginaire. On y rencontre un flic alcoolique et drogué, sa collègue qui a fuit sa famille qui voulait la marier de force. Ils côtoient des paumés, des types sympas, des salauds en essayant de comprendre la logique de meurtres très mis en scène et commis à coup de flèche.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Mon inspiration vient donc de rencontres, de situations et d’expériences personnelles. Mais aussi bien sûr de la lecture des grands auteurs. Américains de Chester Himes à James Ellroy, ou français, comme Daeninckx ou Jonquet en passant par Manchette, avec une touche de fantastique que j’ai découvert à la lecture de Craig Johnson, dont l’univers est pourtant si éloigné du mien.
Ce livre raconte une enquête, mais ne se limite pas à cela. Je crois en effet que le polar, qui s’inscrit complètement dans le social, doit parler de la société et en dénoncer les travers.

Le thème de Phosphoros est la mémoire, celle qui revient à la surface quand on ne s’y attend pas.
Des meurtres particulièrement sordides sont commis avec beaucoup de mise en scène et la présence, inscrite avec le sang de la victime, d’une lettre grecque, jamais la même. L’enquête est prise en charge par un vieux flic alcoolique et drogué, qui semble comprendre, par son propre vécu que le lecteur découvre au fur et à mesure du texte les motivations du tueur. Il est accompagné par une jeune femme qui elle même a un passé douloureux. L’enquête les mènera vers des rivages de plus en plus obscurs, où la réalité se dissout peu à peu dans un monde nocturne et l’horrifique. C’est donc une histoire dont les clés se trouvent dans le passé, celui des hommes et des femmes de la cité. C’est aussi une quête de soi, un réveil de la mémoire dont personne ne sortira indemne. C’est un roman noir, où, comme dans une tragédie grecque, les personnages sont complètement dépassés par un destin implacable.

Extrait

Ce fut Raimbourg qui commença :
– Ce n’est pas un, mais deux affaires du même tueur que nous avons sur les bras.
– Quoi ! Un nouveau…
– Non, un ancien
Le commissaire le regarda comme s’il lui avait proposé un joint. Raimbourg laissa alors parler sa collègue
– Nous avons appris par la légiste qu’une affaire qui ressemble à celle de Paparcuri a eu lieu il y a quelques années
Ils purent voir le commissaire s’enfoncer de dix bons centimètres dans son fauteuil en ouvrant des yeux comme des billes de billard. L’inspectrice lui résuma l’affaire.
– Comment avez-vous eu connaissance de cela ? Les archives..
– Oui, je sais, elles ont brûlé. Mais pas celle de la morgue. La flèche dans les couilles de Paparcuri a réveillé des souvenirs de la légiste qui nous a remis une copie de son rapport. Il était adressé à l’inspecteur Moretti.
À l’évocation de ce nom, Castandet sembla se figer
– Vous l’avez connu ? fit Raimbourg
– Vaguement… Pourquoi ?
– Comme ça, pour rien…
– Il y a peut-être d’autres crimes qui se sont passés ailleurs, ou que nous avons oubliés…
– Belle déduction, mon cher Watson…
– Ah, je vous en prie, ce n’est pas le moment de faire de l’humour
– Pourquoi ? Vous n’aimez pas Conan Doyle ?
Le commissaire laissa tomber et se tourna vers Oligonova :
– Il faudrait voir à quel moment cela s’est passé. Solstice, pleine lune, grande marée. On sait que les détraqués sont sensibles à ces manifestations de la nature. Un dingue qui tuerait selon un rite bien précis à un moment bien défini. Une sorte d’acte sacrificiel…
– Pour l’acte sacrificiel, je suis d’accord, intervint Raimbourg. La mise en scène qui suppose que le tueur réfléchit à ce qu’il va faire, ne laisse rien au hasard. Mais comment vous expliqueriez les différences ?
– La symbolique, Raimbourg, la symbolique. L’eau est un des quatre éléments dans beaucoup de cultures…
– Admettons, mais à ma connaissance, ni les flèches en cèdre, ni les billes de chevrotine ne font partie des trois autres…
– C’est pourtant une piste à explorer, renchérit Castandet qui n’aimait pas avoir tort. « Mais, ajouta- t-il, ça risque ne nous mener nulle part »
– C’est aussi ce que je crois
– Écoutez, nous avons eu notre lot pour aujourd’hui. Rentrez chez vous et nous reprendrons tout cela demain, à tête reposée.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.