Péripéties d’une âme épanouie est un subtil mélange de mes expériences personnelles et d’outils thérapeutiques. L’idée première était de mettre en avant le cheminement d’un mal-être, de sa prise de conscience à sa guérison (ou pas !). Je ne prétends pas détenir de vérité ou de méthode miracle. Si vous n’êtes pas acteur de votre guérison, rien ne se fera. Pas de baguette magique, de sauveur ou de recette miracle… Rien que des prises de conscience de notre propre souffrance et l’envie d’aller mieux. De là, vous découvrirez quels outils divers et variés (Analyse transactionnelle, hypnose, Tipi, soins énergétiques…) m’ont aidée et comment. Quelques exercices sont distillés ici et là pour ceux qui aiment jouer et travailler sur les troubles alimentaires, le deuil, l’abandon, le rejet, le manque de confiance en soi ou d’estime de soi. Je vous offre juste des clés que vous pouvez utiliser à votre guise !

« Avant toute chose, et bien que cela puisse sembler évident, je préfère rappeler que la seule et unique personne qui puisse vous aimer par-dessus tout, c’est vous-même. L’amour de nos parents nous montre le chemin, mais il nous appartient de nous aimer. Cela ne va pas de soi, cela n’est pas inné, cela s’apprend, se conquiert, se cultive et se répète régulièrement.
Il n’y a rien de narcissique à chercher à s’aimer. Plus vous vous aimerez, plus vous serez capable de donner de l’amour autour de vous. […]

“Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.”
Charlie Chaplin

Il y a une chose que je dis souvent en séance, quand les gens ne se sentent pas légitimes, pas désirés, pas aimés, pas aimables : “vous avez choisi de vivre, vous avez choisi d’être là, vous avez choisi de rester dans le ventre de votre mère, vous avez déjà pris votre place sur terre… il faut juste vous en souvenir.” Le fait de se rendre compte que vous avez décidé d’être là est le début de votre valorisation. Il n’appartient pas aux autres de vous convaincre que vous êtes “aimable”, que vous avez votre place. C’est à vous de reprendre en conscience la place que vous avez déjà décidé de prendre en venant au monde. Et si vous êtes là, c’est que vous avez choisi d’avoir un rôle dans ce monde. Vous avez quelque chose à apporter à ce monde, vous l’aviez peut-être oublié mais c’est là, en vous. Alors, au lieu de passer votre temps à vous critiquer, vous dévaloriser, vous faire du mal, si vous vous mettiez en tête que c’est votre choix d’être là et en assumiez les conséquences ? Je ne vous dirai pas de lister vos compétences parce que vous n’êtes pas ce que vous savez faire, vous êtes bien plus que cela.
La manière dont vous vous jugez (ou estimez) n’est pas la manière dont vous évaluez vos compétences. Vous pouvez avoir de l’estime pour vous tout en vous sachant incompétent en cuisine, par exemple. »