« Patch, cadeau d’éveil » est un roman autobiographique né d’une rencontre avec un chien extraordinaire, à qui j’ai fait serment, voici 10 ans d’écrire son histoire et d’utiliser une part de mes droits d’auteur pour aider la recherche et les soins aux animaux victimes du cancer.

Patch, véritable boule d’amour, de joie et d’énergie développe une tumeur et Noémie décide immédiatement de se battre afin qu’il traverse l’épreuve au mieux.

Ce roman retrace leurs échanges au travers de leurs journaux intimes qui se répondent.

Patch se montre pour Noémie un véritable guide. Il illumine sa vision de la vie, l’inscrit dans le présent et la véritable joie, la joie intérieure, avec intensité. Grâce aux enseignements de ce petit espiègle au caractère affirmé, qui observe l’humain avec un regard rempli d’amour mais sans concession, elle remet peu à peu son mental à sa place de bon serviteur.

Je souhaite désormais que Patch vous accompagne à votre tour si tel est votre désir.

Extrait

« Nom de D… qu’est-ce que c’est que ça ? » s’exclame Maman qui dégaine son portable et appelle le vétérinaire. Elle lui explique que je viens d’uriner rouge. Uriner ? Ah oui ! C’est quand j’ai levé la patte pour faire mon pissou.

Elle a l’air pas contente du tout… Dans le doute, je prends immédiatement l’air coupable, on ne sait jamais. En général, ça la fait craquer complet et elle rigole. Mais là, pas du tout. Elle venait de me dire qu’après la promenade on irait acheter des carottes pour l’anniversaire de Khâdo, mon frère cheval, mais elle a l’air d’avoir oublié. Et puis on fait demi-tour alors que la balade vient à peine de commencer !

Maman se tourne vers moi : « je suis désolée, mon petit amour, mais il faut que je t’amène tout de suite chez Michel » (le vétérinaire). C’est pas bon, pas bon du tout ça ! Je déteste ! Il y a plein d’odeurs d’hôpital et de peur, ça m’angoisse…

Mais, je ne me suis pas présenté : je suis né le 03 mai 2000, j’ai donc 9 ans et je m’appelle Patch, enfin… Raptor de mon nom de pedigree. Quand j’y pense, si je tenais le c… qui a donné un nom de diplodocus à un Parson Russell Terrier ! Encore, si j’étais un Jack, ça aurait pu passer. Mais pour un Parson, franchement non. Nous sommes beaucoup plus beaux et nobles que les Jack, dont certains sont franchement rase-mottes.

D’ailleurs, je suis le plus beau chien du monde ! Oui, vous pensez « quel prétentieux ! », mais je vais vous le prouver : lorsque mes parents m’amènent à la confirmation, en juin 2001, le juge ne regarde que moi.

Ce doit être très vexant pour les autres chiens et leurs propriétaires (…)