Nos vies peuvent elles être le résultat de décisions voulues ou subies ? Pourtant elles suivent peut être toutes une boussole invisible. Joies, peines, espérances, certitudes, doutes, constituent le socle des chemins qui font de notre existence la musique et le tempo de notre participation personnelle. Oumar, Znaiyah, Morgan, Pedro sont des lucioles du temps pour qui le sens de la vie va se révéler au fil de leurs choix.

Si le pourquoi de notre présence dans ce monde, n’était pas simplement qu’un miracle à déguster, partager, pour mieux avancer à chaque seconde ? Ces personnages invitent à relativiser notre propre vécu, en offrant un regard bienveillant sur nos propres chemins de vie.

Ce roman se veut être une évasion dont les personnages imaginaires vivent et évoluent dans de réels paysages, au cœur d’une réelle bande son. Ecrit avec la musique en fond sonore. Lire pour ressentir, raconter pour émouvoir. Les quelques pages écrites quotidienne de ce roman, ont été la source de la petite histoire du jour à ma moitié, le soir avant d’éteindre la lumière pour dormir.

Extrait

Une attitude qui aurait pu lui coûter cher. L’important pour lui était d’agir face à l’injustice et aider cet homme à continuer de croire en l’humanité, et ne pas se tourner vers une vie de peurs et de résignations. Le kif avait attiré ces bandits, le cèdre et sa force les avaient fait fuir.Dès lors, Oumar voua une amitié indéfectible pour cet homme qui n’avait pas plus de richesse voir même moins que lui, mais lui avait ouvert les portes de la plus grande, cette qui fait de vous un homme de bien, avoir en soi l’humanité à chacune de ses respirations. Un jour, à la lueur d’une bougie autour d’un feu de camp où les deux amis tentaient de se réchauffer les mains et un peu le corps, il lui confia cette pensée :

– Tu ne seras riche que par les autres Abdel, même quand ils te dépouillent, tu t’enrichiras. Les biens sont divisibles, le savoir se partage. A chaque pas de ta vie, tu avanceras vers plus de connaissances et tu trouveras alors au fond de toi ce qui fait ta singularité en ce monde. Cela sera la clé de ta puissance. Tu peux être le plus pauvre tout en étant aux yeux de tous un vrai Sultan du Cap par ta présence. Continue à suivre tes rêves, tu avanceras au plus près de toi. Tu toucheras alors la vraie liberté, celle d’être qui tu es !

Ces paroles auront un écho au plus profond d’Abdel. Des années plus tard, il se fera tatouer sur son avant-bras : « Sultan del Cabo ». Un tatouage énigmatique pour qui pourrait le lire.