L’oiseau de couleur que je suis, à travers un choix de morceaux de vie traumatiques, revisite ses angoisses d’enfant à travers la mise en exergue des différences d’un continent à l’autre, de la violence de l’inceste, du chaos de la révolution, des violences intra-familiales.

Ou comment rompre le transgénérationnel, les répétitions de schémas familiaux : mais ce livre c’est aussi et surtout, une ôde à l’Amour, au Pardon, un appel à la Résilience, pour un retour à la vie. Autant de maux et de mots exprimés dans des morceaux d’histoire de vie pour redonner espoir à tous les « cabossés » que Nous sommes et pour ceux qui ne le sont pas, un outil pour tenter de comprendre l’inexplicable auquel ils sont parfois confrontés dans leurs interactions avec Nous.

Extrait

Je ne saurai jamais pourquoi j’ai accepté de le rejoindre les autres fois, alors que j’aurai pu rester à la maison, crier, expliquer ma détresse… C’est cette culpabilité qui m’a suivie toute mon adolescence au travers de cauchemars inexpliqués.
C’est à cette époque que j’ai appris à sortir de moi, pour être à mes côtés afin de me soutenir et me répéter : ce n’est pas si grave, ça ira… J’avais presque 7 ans, je me sentais sale. Ce dédoublement conscient de personne m’a permis de ne pas me sentir seule et d’attribuer la douleur ressentie à une autre d’une certaine façon… et les livres m’y ont aidé.

****

Je souhaite partager l’espoir dans la pénombre. Que les cabossés sachent que « ceux qui ne marchent que très lentement peuvent avancer toujours davantage, s’ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s’en éloignent » (Descartes).

Que les autres comprennent qu’on ne doit pas faire d’amalgame entre les individus, que chaque être  a la capacité si il y est encouragé et soutenu de trouver des armes pour avancer dans la vie. Peut-être seront ils ces personnes soutien un jour…