O Dimbù
Née près de Chartres en 1950, je suis attachée au Rouergue par mon père, autant qu’au Gabon par mon époux. Mariée en 1972 à Ndendé, j’ai passé plus de 45 ans dans ce pays et créé une famille très élargie, intégrant les deux cultures. Je suis veuve depuis 2012.
Je vous propose d’être acteur(rice) de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présent(e) dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Après une décennie de travail en laboratoire, à Libreville, je me suis lancée dans des activités sociales et associatives (aide aux personnes handicapées, enfants de la rue, mise en place de la Croix-Rouge, puis lutte contre le sida).
Nommée Conseiller à la Présidence de la République en 1994, chargée des affaires sociales et humanitaires pendant 14 ans, j’ai été élue Maire de Ndendé en 2013, avant de venir me reposer à Millau depuis 2020, retrouvant ma fratrie et prenant enfin le temps d’écrire des « morceaux de mon histoire » un peu particulière.
En tant qu’adulte, j’ai d’abord été épouse et mère avant de devenir grand-mère et veuve, mais je suis toujours restée une femme attentive aux autres, partageant le plus possible, fortement impliquée dans mon travail comme dans la famille et les associations dont j’ai fait partie. Aujourd’hui retraitée, libérée de beaucoup de charges, je consacre plus de temps à me faire plaisir en pratiquant un peu de musique (flûtes, vièle à roue) et en écrivant quelques « tranches de vie » revues à ma façon.
Mes écrits sont issus en grande partie de mes observations, expériences et aventures, tant en France qu’au Gabon, et bien sûr de mon imagination. Ce livre se divise en deux parties : « Surprises », un recueil de 7 récits et « Quel est ton masque ? », un recueil de 13 nouvelles. Ces histoires sont essentiellement rattachées au milieu gabonais dans lequel j’ai vécu presque 50 ans.
J’ai écrit ce livre, ainsi que les 2 précédents, pour répondre au besoin de partager mon vécu un peu spécial au Gabon, faire connaître quelques mœurs et coutumes de ce petit pays d’Afrique équatoriale, et plus particulièrement celles des Punu, avec lesquels j’ai été le plus proche.
Extrait de O Dimbù par Maïté Mapangou
Récit, «Soins en forêt» :
«Arrivés au village du PK 50, le Nganga m’a fait quitter la route principale pour prendre une vieille piste à demi fermée par de hautes herbes, complètement défoncée, menant à un ancien campement de forestiers. Là, se terminait la piste. J’ai du garer le véhicule et on a continué à pied, chargés comme des bourricots. Mboumba soutenait Babongui tant bien que mal. Le sous-bois est vite devenu dense et nous étions obligés de marcher en file indienne. Le Nganga nous devançait pour ouvrir le passage avec sa machette. Depuis plusieurs mois qu’il n’était pas venu, la nature avait repris ses droits. Souvent, il hésitait, cherchait un passage, semblait un peu perdu, ce qui ne me rassurait pas. La forêt, bizarrement silencieuse, était comme surprise de notre venue. Nous étions en pleine journée mais son ombre pesait sur nous. Il y avait quelque chose d’angoissant dans l’air et je me demandais dans quelle aventure je m’étais encore lancée… De plus, avec ma large robe en pagne et mes babouches, je n’étais pas habillée pour une telle équipée !»
Nouvelle, «Le Proviseur» :
«La route était longue jusqu’à Lambaréné et comportait de très mauvais tronçons que la saison des pluies contribuait à détériorer chaque année. L’asphalte, de mauvaise qualité, s’arrêtait cinq kilomètres après la sortie de la ville. La fine couche de goudron, chauffée par le soleil, ne résistait ni aux pluies équatoriales diluviennes, ni au passage des Grumiers de 45 tonnes. Depuis 20 ans, les entreprises françaises et locales se montraient incapables de construire la route correctement. Pour franchir les 250 km qui les attendaient, le chef de famille devait compter quatre à cinq heures de conduite. Il avait donc décidé de partir assez tôt, de manière à arriver dans la ville du célèbre Docteur(1) vers midi, juste à temps pour le déjeuner. A condition que tout se passe bien, sans bourbier, sans accident et sans trop de barrages de gendarmerie sur la route ! Les contrôles des «mange-mille»(2) le fatiguaient ! Il allait devoir faire un effort pour garder son calme.»
(1) Allusion au Docteur Schweitzer qui a construit l’hôpital de Lambaréné, en 1913.
(2) Gendarmes qui demandent de déposer un billet de 1000 FCFA (1,5 euros) dans un képi, à chaque poste de contrôle sur la route.
Bibliographie :
- BELLAMY ET BELLINDA, Nouvelle /parue dans CHRONIQUES DU GABON / édité décembre 2022 chez SEPIA / ISBN 979-10-334-0553-5
- RETOUR à BONGOLO, Novella /édité décembre 2022 chez LA DOXA EDITIONS/ ISBN 978-2-37638-123-5/
- Mukwili Tsoli ,LA VEUVE OISEAU , Récits de veuvage chez les Punu du Gabon / édité décembre 2022 chez LA DOXA EDITIONS/ ISBN 978-2-37638-125-9
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Les étapes de la création
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