Un journal et des villages
Ce livre est une promesse…
Oui, une promesse faite à Solange et Jacques Augier, mes amis aujourd’hui disparus : je m’étais engagé auprès d’eux pour tout faire – en tout cas, le maximum ! – pour que l’aventure d’un petit journal local, associatif et gratuit, « Nos Villages » à laquelle nous avons participé tous les trois (et avec une joyeuse bande d’ami(e)s), de 1989 à 2000 à Bourron-Marlotte ne reste pas « lettre morte » dans l’oubli et dans les limbes du passé.
J’ai eu l’envie aussi de proposer un ensemble d’articles et textes publiés dans « Nos Villages », de qualité certaine et d’un intérêt allant bien au-delà de la vie des villages. Il s’agit également de prouver qu’avec passion, il est souvent possible de « faire » et construire.
Enfin, ce projet éditorial est un remerciement appuyé et un fraternel salut aux amis qui ont participé, de près ou de loin à la fabrication de « Nos Villages ».
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
La presse en parle !
La couverture est réalisée !
Mon ouvrage relate donc une aventure singulière et originale autour d’un petit journal, baptisé « Nos Villages » ; ce journal local, associatif et gratuit a perduré durant une bonne décennie, de 1989 à 2000.
J’ai sélectionné quelques 180 articles ou textes (le choix fut souvent cornélien, car il était impossible de publier l’ensemble des articles, bien entendu !) qui figurent donc dans mon livre et je propose également, sur quelques pages, un résumé racontant les circonstances de sa création (et, hélas, de sa disparition…), de ce que fut l’état d’esprit singulier du journal et de sa capacité à offrir un espace de communication aux villageois de six villages…
Jacques Augier était le fondateur de ce journal, créé dans la foulée des élections municipales de 1989 pour lesquelles il s’était porté candidat comme tête de liste avec un projet progressiste et porteur d’idéaux centrés autour de l’humain, du partage, de la solidarité, de la fraternité et de la protection de la nature et du patrimoine (artistique, historique et naturel)…
Atour de Jacques, nous étions quelques un(e)s à partager ces valeurs et c’est cette équipe qui animera bénévolement «Nos Villages», pendant plus de 10 ans, pour une belle et chaleureuse épopée humaine, intellectuelle et journalistique.
« Cette belle aventure humaine, intellectuelle et journalistique prit fin en décembre 2000, avec la parution du n° 34, alors que la santé de Jacques Augier déclinait fortement et que l’équipe se fut trouvée réduite à sa plus petite expression en raison du départ de certains dans d’autres contrées, de désintéressement, de lassitude…
Solange Augier soutenant et assistant son époux, n’eut bientôt, malgré son grand courage, plus assez de force ni de disponibilité pour continuer à être efficace, et je fus obligé, à grands regrets, de “jeter l’éponge”.
Mais 34 numéros, ce ne fut pas rien ! Ce fut, en effet (et je n’en ai pris conscience que plus tard !) un exploit de faire perdurer, au jour le jour, ce petit journal qui aura laissé quelques traces dans les villages du Sud Seine-et-Marne : d’aucuns s’en souviennent encore et ce n’est pas, pour Solange et moi-même, la moindre de nos fiertés !
C’est pourquoi, entre autres raisons, j’ai décidé de publier un ouvrage relatant cette aventure avec ces articles et textes…
Il m’a fallu faire des choix, bien sûr… parfois difficiles, car il m’était impossible de tous les prendre en compte. Finalement, ce sont plus de 180 articles ou textes dans le présent livre.
Puisse-t-on alors se souvenir que ce journal local (et gratuit !) a tenu haut et fort sa petite voix parmi le concert des grosses voix de la presse écrite, parlée et télévisuelle : “Nos Villages” s’est même permis le luxe, vous en souvenez-vous chers lectrices et lecteurs du Sud Seine-et-Marne, d’être invité sur les ondes de Radio France Internationale…
Quelques échos me parviennent encore, vingt années plus tard, dans les Landes où je me suis installé après avoir quitté, en 2016, Bourron-Marlotte : preuve que le journal “Nos Villages” a laissé quelques traces dans ce petit coin du Sud Seine et Marnais !
Je dois ici remercier chaleureusement toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à la vitalité de “Nos Village” (connaissances, ami(e)s, inconnu(e)s) en m’envoyant articles, textes, informations, commentaires, courriers…
Je suis bien sûr très reconnaissant à toute l’équipe du journal et, en particulier à Anaïs de Ranitz pour son apport et la grande qualité de ses articles et textes qui ont apporté au journal une touche “histoire locale et patrimoine”, indispensable à cette publication locale…
Que les très nombreux annonceurs publicitaires (commerces, boutiques, artisans, entreprises, sociétés de nos villages) trouvent ici l’expression de mes vifs remerciements, eux qui ont permis la gratuité du journal
L’imprimerie du Paroi, à Recloses, trouvera ici ma profonde reconnaissance pour avoir livré, toujours en temps et en heure, notre publication dans d’excellentes conditions avec un visuel couleur bistre du plus bel effet !
Enfin, je ne manque pas, bien sûr, d’avoir une pensée émue pour Jacques Augier (fondateur de “Nos Villages”) et Solange son épouse, aujourd’hui décédés, qui m’ont reçu comme un fils, avec bienveillance, chaleur, amitié et convivialité, dans leur belle et chaleureuse maison de Bourron-Marlotte, une à deux fois par semaine (parfois plus !), puisque le journal se fabriquait à leur domicile.
Et je me remémore les très fameuses “coyotes mimines” de Solange : “Bon, allez, tu restes manger, j’ai fait une coyote mimine !”, me disait-elle, à la fin de la séance de travail, le sourire aux lèvres.
Ces coyotes mimines étaient, aux dires de Solange, des “en cas”, des petits repas à manger vite fait, “sur le pouce”…
C’étaient, en réalité, de vrais festins, en qualité et en quantité, car Solange était aussi, une excellente cuisinière ! Solange et Jacques furent, tous deux, très représentatifs de l’état d’esprit qui anima “Nos Villages”… On comprendra pourquoi ils furent pour moi, beaucoup plus que des amis et je mesure ma chance de les avoir côtoyés de si près !
Je dois, à présent, m’éclipser pour vous permettre de constater par vous-même, eu égard aux articles et textes qui suivent (du numéro 1, de septembre 1989 au numéro 34, de décembre 2000) ce que fut l’état d’esprit singulier de “Nos Villages”, ce petit journal “pas comme les autres”…
Bonne lecture ! »
-
Le budget souhaité
Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.