L’auteur se veut poète et son « roman » texte littéraire, faisant l’objet d’une recherche formelle qui fait sens avec le fond, avec sa structure originale, souple où sont brouillés les genres, tout en restant un récit autobiographique qui tente de rendre compte de l’angoisse existentielle d’un « je » en perte de repères. Les fragments sont des scènes qui s’enchaînent autour de thèmes d’actualité pris à bras-le-corps par une subjectivité dont les points de vue affirmés peuvent susciter l’empathie ou le rejet. L’auteur est soucieux de bout en bout d’interagir avec le lecteur, en créant une tension narrative et en activant chez son personnage des formes d’adresse destinées à favoriser l’implication de ce dernier. Il recherche aussi sa connivence à travers les diverses propositions de décodage, qui font dudit lecteur un acteur à part entière et suscitent son plaisir de la lecture. Les références culturelles ainsi que les diverses voix qui y sont distillées à l’appui du discours tentent de contribuer à la complicité du lecteur.

* Qui mit le feu au temple d’Artémis à Éphèse en 356 av JC à seule fin de se faire connaître