Jean-Paul, auteur, est parti en voyage pour prendre du recul par rapport à ses problèmes personnels. Il a enfin du temps pour effectuer des recherches sur un sujet qui le hante depuis plus de 40 ans : le mystérieux décès de Jean-Paul Ier, survenu en 1978 à l’âge de 65 ans, après seulement 33 jours de règne. Il a été retrouvé au petit matin, souriant dans la mort.

Notre protagoniste découvre qu’il existe diverses théories sur un possible assassinat et élargit ses recherches. Il s’aperçoit que la mort de ce pape éphémère a été précédée et suivie au Vatican par d’autres décès plutôt mystérieux.
S’agit-il de coïncidences ou de crimes parfaits ?
Mettant en forme les notes prises au fur et à mesure de ses recherches et réflexions, il décide d’en faire un roman. Celui-ci échafaude des hypothèses jamais envisagées jusqu’alors. Il y en a tellement. Mais sans preuves, pas de meurtres.

Prenez une grande inspiration avant de plonger dans cette captivante enquête qui vous tiendra en haleine tout au long de sa lecture.

Extrait de Mourir déjà, sourire encore – Coïncidences ou meurtres parfaits au Vatican par Olivier Kopp

« Fin juillet 2022, je suis assis tranquillement dans un petit Café Restaurant curieusement nommé Writers Club & Wine Bar (1). Depuis quelques semaines, j’effectue des recherches sur Internet. Je prends des notes. Je cherchais des réponses et je bute sur de nouvelles questions ! C’est là, dans ce bar, qu’est née cette drôle d’idée d’en faire un roman. Stylo en main, une feuille blanche devant moi, tous deux gentiment offerts par Tong, la patronne du lieu, je commence à écrire :

« Septembre 1978, le pape est mort ! C’était le 263e dans ce cas, et pas le dernier. Mais cette mort reste un mystère qui hante parfois mes pensées depuis plus de quarante ans. Et encore, je ne savais rien de ce que mes recherches récentes m’ont appris ! »

Soudain un type s’approche de moi et me regarde d’un drôle d’air. Il m’interrompt, sans même dire bonjour :
— Un homme vient de me dire : pouvez-vous aller voir ce monsieur aux cheveux blancs, qui est assis là-bas ? En vous désignant. Dites-lui qu’il doit arrêter ses recherches sinon ça pourrait devenir dangereux.
— Qui êtes-vous ? Comment… ?
— C’est juste que quelqu’un m’a demandé de vous transmettre un message, me coupe-t-il.
— Vraiment ? Qui ? Quel message ?
— Je viens de vous le dire. Vous vous appelez bien Jean-Paul ?
Je réponds comme les malfrats dans les mauvais films :
— Ça dépend. Qui le demande ?
— Abdelatif Hafeez, lâche l’homme du tac au tac. Le café est bondé : puis-je m’asseoir cinq minutes ?
— Faites donc. Vous pouvez même prendre dix minutes, si vous m’expliquez.
— Je ne sais pas qui est cette personne, je ne l’avais jamais vue auparavant. On m’a juste dit : dites-lui qu’il doit arrêter sinon ça pourrait devenir dangereux.
— Arrêter quoi ? Dangereux pour qui ? Vous n’avez pas remarqué ? Je ne suis qu’un retraité paisiblement assis dans un bar ! Cela ne vous a pas paru bizarre cette demande ?
— Si, évidemment ! Mais il m’a donné 200 dollars US et j’ai trouvé que ce serait de l’argent facilement gagné.
L’homme se lève, et avant que je n’aie pu faire un seul geste, il a déjà disparu dans la cohue. De toute façon, il n’avait pas l’air de savoir grand-chose de plus. »

1 Club des écrivains et Bar à vins

Ouvrage du même auteur :

• Code 9, Chroniques d’un dirigeant atypique
  (A découvrir sur le site internet de l’auteur)