Meurtre sur la Corniche
de Joseph Laborde
Ce livre part d’un fait réel qui s’est déroulé en Espagne, touchant ma belle famille, (une joggeuse est assassinée à quelques mètres de son domicile) et qui n’a jamais été résolu. Récit transposé dans le Pays basque à une époque où règne le terrorisme. Cold-case qui mêle fiction et réalité, les personnages fictifs côtoyant de réelles personnes.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
1986, une jeune femme est retrouvée morte à quelques dizaines de mètres de son domicile, par son voisin. Au retour de son jogging matinal et quotidien, elle a été assassinée d’un seul coup de couteau au cœur. À une époque où le Pays basque est à feu et à sang, la police est partagée entre une action terroriste du GAL, un règlement de compte de l’ETA ou le meurtre d’un psychopathe. Au bout de quelque mois, l’enquête est mise de côté par un Juge d’instruction.
Le narrateur, policier des (ex-) Renseignements Généraux fait la connaissance par hasard de la mère de la jeune femme. Il lui propose, lors de sa mise à la retraite prochaine, de partir à la recherche du ou des meurtrier(s) en endossant l’habit d’un profileur. Il va tenter de résoudre ce cold-case, entre France et Espagne.
L’auteur de ce polar, sans fioritures, ni profondeur psychologique, nous plonge dans la réalité de ces années-là, non seulement politique mais aussi policière, avant les inventions d’internet, du portable, des réseaux sociaux et de la mise en fiche de l’ADN.
Extrait de Meurtre sur la Corniche de Joseph Laborde
» – Garçon, je vais prendre un autre café et peut-être deux si Madame accepte d’en prendre un avec moi, fais-je en me tournant vers elle et m’asseyant à sa table. Surprise et comme coincée par mon audace, elle accepte. Je ne veux pas qu’elle change d’avis, alors je maintiens le lien en lui disant :
– Vous avez remarqué qu’on propose toujours de prendre un café. Mais on peut disposer d’une autre boisson dans un café, n’est-ce pas ? Tout en regardant la tasse que le garçon enlève, je rajoute :
– Peut-être souhaitez-vous prendre autre chose ?
– Non c’est parfait, me fait-elle, en me souriant.
Ce n’est pas dans mes habitudes de draguer ainsi à la terrasse d’un café ; me voilà étonné moi-même de mon stratagème. Aussi, enhardi par ce succès, je vais droit au but. C’est une jolie femme, la cinquantaine, mais ce qui m’intéresse, c’est de revenir sur le début de la conversation que j’ai captée à moitié.
– Vous allez me trouver bien curieux mais j’ai entendu tout à l’heure votre véhémence contre la police et pour n’avoir écouté que quelques bribes de votre conversation avec votre amie, je me suis demandé pourquoi une telle violence… Mais je comprendrais si vous ne voulez pas m’en parler.
Elle reste coite, fermée, les yeux fixés sur la table. Le garçon y dépose nos tasses fumantes. Celui-ci reparti, elle sort de sa torpeur, me regarde enfin et veut s’exprimer. Mais elle se ravise et réfléchit. Peut-elle dévoiler son secret à un inconnu ? Puis tout d’un coup, de l’émotion dans la voix, elle se livre :
– Ma fille a été assassinée, voilà bientôt cinq ans, sur la Corniche, à Urrugne, près de chez elle, alors qu’elle venait de faire son jogging matinal et quotidien, et la police n’a toujours pas arrêté son meurtrier. Monsieur, trouvez-vous cela normal ? dit-elle très calmement.
En un éclair, je me souviens de cette après-midi-là, où, rentrant de Saint Sébastien par la Corniche, j’avais retrouvé mon ami Dédé sur les lieux d’un crime. Une joggeuse retrouvée morte à l’entrée d’un champ. Mais je poursuis :
– Je comprends votre colère contre la police mais il y a aussi la Justice à mettre en cause peut-être ?
– Mais non, seuls les policiers qui ont mené l’enquête sont en cause. Ils n’ont jamais voulu entendre ce que je disais car j’ai l’intime conviction de connaître son assassin. »
Précédente publication
- Les grandes affaires d’espionnage, 2020
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.
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