Mes vies de greniers

de Jean-Claude Guillot

Sportif, entreprenant, voyageur, autodidacte, polyglotte, vendeur dans l’âme, passant d’un monde de bureaux aseptisés aux marchés populaires, l’auteur a su s’adapter sur le tas au dur métier de brocanteur. Il a ainsi dû faire face à nombre de situations cocasses, souvent ubuesques, parfois tendues, voire violentes. Il en aborde la narration par une série d‘anecdotes où l’auto dérision le dispute à un ton se voulant humoristique.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Motivé pour ce métier par la totale liberté d’acheter ce qui lui plait pour la revente, aussi, par l’indépendance d’action lui permettant d’enfin mener lui-même sa propre barque, l’auteur nous fait participer à ses sorties aux quatre coins de sa région. Il y rencontrera le quitte ou double de la bonne fortune ou parfois du fiasco.

L’originalité du texte est cultivée par les descriptions sans concessions des rencontres avec un florilège de partenaires aussi différents qu’antagonistes : antiquaires de haut rang, autres brocanteurs, marchands souvent clients, badauds, casseurs, chineurs, collectionneurs avisés… Mais aussi voleurs, la maréchaussée, des commissaires priseurs, autant d’acteurs dont l’influence, les objectifs et les comportements sont décrits avec le même mordant. faisant entrevoir le dessous des cartes du métier.

Ce livre s’adresse donc à tous les publics parmi ceux qui hantent les brocantes, les vide-greniers, les foires et autres déballages organisés ou sauvages. A ceux soumis à l’éternelle quête du Graal, en pérenne chasse à l’oiseau rare, à l’affut du  mouton à cinq pattes ou de l’improbable découverte du trèfle à quatre feuilles. L’auteur y décrit le dessous des cartes du métier, et aussi l’incommensurable émotion consistant à découvrir de belles pièces picturales oubliées, des statues mises au rancart, des bibelots étalant leur finesse et leur valeur, malgré l’obscurité, malgré le temps.

Extrait de Mes vies de Greniers de Jean-Claude Guillot

Après un rapide petit-déjeuner essentiellement destiné à ravaler notre irrésistible et coupable sommeil, Claude-Émile, mon père, taquin mais ferme, nous pourchassait encore dans l’appartement afin de s’assurer que nous nous vêtirions « adéquatement » Lui, mettait un soin tout particulier à se vêtir pour la circonstance de telle manière qu’il forçait ostensiblement sur la touche de l’encanaillement. Désir de se démarquer de l’atmosphère dite élitiste dans laquelle il baignait quotidiennement ? Cuirasse pour se prévaloir des prédateurs des marchés, ou travestissement étudié pour affirmer une  appartenance momentanée à ce milieu si particulier qu’est celui de l’objet d’occasion ? Sa tenue, en tout état de cause, révélait son désir de paraître sous l’aspect d’une tout autre personne qui déploierait d’autres compétences, le temps d’un de ces dimanches matin.

Affublé de gros brodequins de montagne à lacets crantés, de chaussettes presque militaires par l’épaisseur de leur texture, d’un vieux pull roulé rafistolé haut perché sous le menton en hiver ou d’un gilet de chasseur à poches multiples en été, il aimait à mettre un point d’orgue à sa vêture pucière d’aventurier du dimanche en vissant sur son crâne une vieille casquette de Gavroche. Les derniers temps, les mains recouvertes de gants fins s’appuyant aristocratiquement sur le pommeau ferré d’une canne-épée soigneusement cachée la semaine, il s’efforçait d’affirmer les origines nobiliaires qu’il disait posséder par le cœur à défaut d’en avoir eu le legs sanguin. Tel était le drame de ses origines, mais aussi celui de sa destination.

D’un pas alerte, nous nous rendions matinalement place Rivière, nous hâtant au fur et à mesure de notre approche sur les trottoirs désertés du sixième puis de Villeurbanne où, à partir des avenues Thiers et Dutriévoz, apparaissaient les premières échoppes sauvages du marché de neuf dit marché forain, prémisses du marché aux puces – celui de l’occasion et de l’ancien.

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