Même pas peur

Une vie la course en tête

Le titre du livre fait référence aux nombreuses fois où j’ai été confronté à la mort dans ma pratique sportive automobile. Ceci ne m’empêchait pas dès la semaine suivante d’être toujours autant d’attaque ,ces péripéties n’ayant en rien tempéré mon enthousiasme.

Issu d’un milieu modeste, je veux montrer que rien n’est impossible pour qui a la volonté et la persévérance. Mes expériences et la séquence « Covid » m’ont incité à coucher sur papier ce roman d’une vie peu commune et bien remplie. Si ce livre peut créer des vocations, j’en serais le plus heureux.

Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Tout est possible pour qui le veut.

15 ans de sport automobile sans moyens financiers, sans études, et pourtant atteindre la direction commerciale d’une entreprise importante et réputée avant de créer sa propre société en tant que précurseur sur le marché belge.

Une maxime ouvre chaque chapitre et une anecdote le clôt. Ce livre s’adresse à un large public, invitant chacun à s’inspirer d’une vie heureuse et réussie, tant sur le plan familial que professionnel ou sportif.

Parmi les témoignages qui concluent ce livre, on peut lire :

« Je conseille ce livre à tous les parents et éducateurs : quand un jeune a des prédispositions, soutenez-le. Je recommande également de garder cet ouvrage à votre chevet pour vous motiver lors d’un matin morose. » – Jacques Borlée, célèbre entraîneur belge d’athlétisme.
« La lecture du livre de Willy n’a fait que renforcer ma propre conviction : pour réussir sa vie, rien n’est plus exaltant que de poursuivre ses rêves d’enfance. » – Pierre Dieudonné, pilote et journaliste.

Cette vie exceptionnelle m’a également permis de côtoyer les plus grands champions, devenus des amis, avec qui j’ai partagé des souvenirs inoubliables relatés dans ces pages.

Le concept grec du Kairos illustre parfaitement la vie de Willy Braillard. Ce concept désigne les instants décisifs de l’existence, ces moments privilégiés qu’il faut savoir reconnaître et saisir à bras-le-corps. Willy a su percevoir et saisir toutes les opportunités qui se sont présentées à lui, en faisant de sa vie un exemple d’audace et de réussite.

Extraits du livre Même pas peur

Introduction

Je n’imaginais jamais écrire un livre, à fortiori sur moi et sur une vie de pilote automobile, de sportif et d’entrepreneur, trois activités marquées du sceau de la compétition.
C’était sans compter sur le premier confinement dû au Covid 19. À la recherche d’une diversion en cette période très particulière, j’ai rouvert des dossiers anciens, exhumé des photos et surtout fait appel à ma mémoire heureusement préservée. D’emblée, beaucoup de détails croustillants, d’anecdotes amusantes, de belles rencontres et d’événements heureux, malheureux et parfois tragiques – la mort était à l’époque une composante indissociable du sport automobile- me sont revenus à l’esprit, comme si tout cela s’était produit hier.
Uniquement pour m’amuser, j’ai décidé alors de partager mes souvenirs de pilote de course sur Facebook sous la forme d’un feuilleton qui a meublé les jours et les semaines qui ont suivi. En plus des réactions à chaud, j’ai été étonné du nombre d’encouragements qui m’incitaient à franchir un cap supplémentaire : écrire un livre !
Encore fallait-il lui donner un sens, au-delà d’anecdotes autour de cette maîtresse dévorante que fut la course automobile qui aura occupé 15 ans d’une vie vécue à 300 km/h.
Indépendamment des compétences propres à chacun – en l’occurrence, un certain coup de volant et un goût du risque – mon existence n’aurait pas été ce qu’elle est sans une évidence qui me pousse aujourd’hui encore – 78 ans quand même – à battre des records quotidiens à vélo pour mon seul plaisir. Ce besoin de me dépasser, j’ai eu la chance de l’entretenir et de le développer au contact de très grands sportifs qui m’ont servi de mentors dont Jacky Ickx, Eddy Merckx, Paul Frère, Paul Van Himst et bien d’autres.
Et puis, je ne serais pas devenu ce que je suis sans des parents particulièrement tolérants et si je n’avais pas rencontré des personnes comme Roger Bey*, le mécène qui m’a permis de participer à ma 2e saison en sport automobile. Que dire d’André Gérard, entrepreneur hors pair, fondateur des éditions Marabout et passionné de sport automobile ? Après m’avoir intégré dans le « Marabout Racing Team », il a joué un rôle déterminant dans ma vie professionnelle en me mettant le pied à l’étrier d’un domaine inconnu pour moi, le marketing direct et la vente par correspondance (aujourd’hui à distance).
Sans ces personnes-là, et beaucoup d’autres, une attirance innée pour le sport et l’indispensable coup de pouce du destin – y compris dans quelques situations périlleuses sur le circuit de Spa-Francorchamps et ailleurs – je n’aurais jamais pu envisager d’écrire un livre relatant une vie sans doute peu banale et confirmant que rien n’est impossible pour qui a la volonté d’y arriver.

* dirigeant des cafés Padanga

Chapitre 25

« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer » Guillaume d’Orange (personnage de la littérature médiévale).

Chauffeur de presse.

Annonce surprise d’Eddy Merckx au mois d’août 2001 me disant au téléphone qu’il se rend au Qatar.
« Mais tu ne vas tout de même pas vendre des vélos au Qatar » lui dis-je ? « Non mais l’Emir Hamad Al Thani qui a vu le passage du Tour de France devant sa propriété de Cannes, veut cela chez lui, alors je réponds à son invitation, de voir si c’est possible. » « Si ça a lieu, tu me prends avec » lui ai-je répondu en guise de boutade. Et en décembre, Eddy m’appelle et me dit « Alors, tu viens » « Où ça ? » « Mais au Qatar, le Tour de cinq jours prend place au calendrier fin janvier » « Bien sûr fut ma réponse » sans trop réfléchir. Je donne souvent cet exemple pour montrer le caractère d’Eddy, qui est d’une générosité légendaire pensant toujours aux autres, il n’avait pas oublié ma réflexion du mois d’août. Et me voilà embarqué dans une nouvelle aventure dans les émirats où je n’avais été qu’au Sultanat d’Oman avec Alain Spira.
Bombardé chauffeur de presse, nous avons pris à Londres un vol Air Qatar en première classe pour atterrir à Doha. La genèse de cette histoire est la suivante : le photographe personnel de l’Emir est Belge, Rik Van Lent, et un jour l’Emir lui a dit « Vous le Belge, vous devez connaître le cyclisme, contactez vos amis pour m’organiser cela ». Ne connaissant rien dans ce milieu, Rik a pris contact avec l’une de ses connaissances, Dirk Depauw qui est un touche-à-tout. Et Dirk a pris contact avec Eddy, et voilà comment Eddy est devenu promoteur du Tour du Qatar. Eddy ayant parcouru les routes de l’Emirat décréta que c’était jouable, les routes sont bonnes, souvent larges (autoroutes) et ventilées par une brise persistante, ce qui peut rendre la course intéressante malgré le peu de relief. C’est ce qu’il rapporta à l’Emir, qui lui dit « Alors organisez cela fin janvier » » Mais il faut une Fédération ? » « Elle sera créée demain » lui répondit l’Emir. « Et il faut avoir une date au calendrier » répondit Eddy. « Vos relations arrangeront cela ». Et Eddy de téléphoner au Président de l’Union Cycliste Internationale Heinz Verbruggen qui lui accorda une date fin janvier et des points UCI absolument nécessaires pour attirer les équipes. « Je ne suis pas organisateur » dit Eddy, « Trouvez-m‘en un » rétorqua l’Emir qui était adoubé par son fils Tamin, Président du Comité Olympique Qatarien, et qui allait succéder à son père en 2013. Pour Eddy, les meilleurs organisateurs sont ASO (Amaury Sport Organisation, propriétaires entre autres du Journal L’Equipe), organisateurs du Tour de France et de nombreuses autres courses et événements.
Et voilà John Lelangue, bras droit de Jean-Marie Leblanc à l’époque, sillonner les routes qatariennes en recherche du parcours.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.