Marie rayonne. Elle a trouvé l’équilibre parfait entre sa vie personnelle et son nouvel emploi de thérapeute. Elle s’épanouie, entourée de sa famille et de ses précieux amis. Alors que rien ne semblait pouvoir atteindre son bonheur, elle est confrontée à la souffrance de deux de ses proches.
Animée par son empathie et l’amour qu’elle leur porte, elle décide de les soutenir.
Mais comment va-t-elle réagir lorsque l’un d’eux va refuser son aide et lui imposer son choix ?
« Même l’été a ses nuages » est une véritable ode à la résilience et surtout à l’amitié, cette richesse inouïe dans nos vies, dont nous parlons si peu, et qui à tout âge, nous porte et grandit avec nous.
Avec son lot de grands bonheurs et parfois de profondes peines, elle tisse des liens uniques et précieux.

Extrait

Je repris ma voiture et décidai de téléphoner à Rose pour lui expliquer comment s’étaient passés mes trois rendez-vous. Elle était toujours très friande de mes petites anecdotes.
— Salut ma fleur, comment vas-tu ?
— Salut ma bichette, ça va. Et toi ?
— Très bien, mais dis-moi, tu as une petite voix, que se passe-t-il ?
— Rien de grave je t’assure, j’ai juste eu une discussion avec Léo, alors je suis un peu brassée. On voit tellement les choses différemment maintenant, c’est fou, parfois je ne nous reconnais pas… Mais ça va aller mieux maintenant qu’on a réussi à parler, j’en suis sûre.
— Oh ma fleur, tu sais que je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit. Tu le sais hein ?!
— Oui bien sûr que je le sais, mais ne te fais pas de souci, je suis sûre que ça va aller mieux.
Et toi ? C’était bien aujourd’hui que tu avais tes entretiens, c’est juste ? Vas-y raconte !
Je lui expliquai tout, chaque candidat dans les moindres détails. J’en rajoutais, je voulais la divertir, la faire rire. Pari réussi. Rose rit de mes bêtises et son rire communicatif me rassura une fois encore.
Avant de raccrocher je voulus lui faire part de mon questionnement :
— Tu ne trouves pas ça bizarre, alors que je ne lui avais pas encore montré de photos ni donné l’adresse exacte ?
— Mais non Marie, arrête ça ! Gary a sûrement raison. Ou bien c’est simplement que tu as le style d’une personne de la campagne !
— Rose ! dis-je en riant. Un jour je demanderai à Pietra comment elle a deviné et tu me devras des excuses !