« Marguerite-Bureau 121 » nous plonge au cœur des intrigues électorales d’un village du Sud de la France. Alors que des élections se profilent, une rencontre entre un élu et Marguerite déclenche une série d’événements passionnels et troubles. L’amour, la manipulation perverse, les trahisons et les mensonges se tissent dans l’ombre des arènes politiques.
Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément…
Marguerite va aimer jusqu’à la folie. Jeune femme au grand cœur déborde d’amour pour un homme. Aspirée dans un précipice où tout va être englouti, vie de femme, vie de mère, vie sociale, vie professionnelle.
Cette histoire singulière c’est peut-être la vôtre. Vertigineux, bouleversant, machiavélique. La puissance destructrice de l’emprise, mais aussi cette incroyable résilience pour parvenir à dire je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, PAS DU TOUT.

Extrait

« Le « Killer » et le « Tracassé du Bulbe » exercent une pression intense sur Marguerite. Le « Killer » profite de sa position hiérarchique pour l’intimider, allant même jusqu’à lui faire des propositions inappropriées.
Ils sont confrontés à un dilemme, car en ce qui concerne son travail, Marguerite a toujours reçu des éloges de ses supérieurs au fil des années.
Par conséquent, ils utilisent des tactiques de pression considérables pour lui faire « péter les boulons ».
Ils cherchent à contraindre Marguerite à agir d’une certaine manière pour les élections, à faire ou à ne pas faire certaines choses, à dire ou ne pas dire certaines choses, etc. Elle est profondément dégoûtée, écœurée et meurtrie par cette situation.
D’un côté, elle subit de fortes pressions, et de l’autre côté, Nicolas se montre sans courage, totalement à la merci des directives du « Tracassé du Bulbe ».
Le 16 janvier 2008, le « Killer » se rend au bureau 121.
Ce mercredi en fin d’après-midi, il se déplace discrètement dans les couloirs, marchant doucement. Marguerite ne l’entend pas arriver. Puis il ouvre brusquement la porte du bureau 121. Marguerite est très surprise de le voir et comprend à son regard que ce n’est pas une visite de courtoisie.
Elle se lève de sa chaise, il lui fait la bise, puis elle reprend sa place. Avant de s’asseoir, il lui montre la « carte de vœux » avec la photo de Nicolas et d’elle en disant : « J’ai reçu ça ! »
Elle ne dit rien.
Il la menace en lui disant qu’il va voir ses amis le Procureur de la République et le substitut du Procureur et évoque la possibilité d’une affaire judiciaire, d’un tribunal, voire de la prison.
Il reste assez longtemps dans son bureau, lui pose des questions, la menace par les mots et les regards.
Il recommence à lui faire des propositions déplacées. Elle refuse. Elle est en état de sidération.
Il ouvre la porte pour repartir puis se retourne et lui lance un regard assassin.
Elle est fusillée sur-le-champ ! »