Maman a un AVC

J’ai toujours adoré les mots, les histoires et la lecture, et j’en ai fait mon métier : professeure de lettres. J’écris de la fiction, des nouvelles, des romans, qui me permettent de m’évader et de davantage savourer la vie.
Ce livre, je l’ai écrit d’abord mentalement. Je l’ai porté en moi avant que ses mots ne prennent forme.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ce livre est une autofiction qui parle d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral), tel que le vit la narratrice, Aline, comme un orage qui éclate un beau jour d’été. Mais un orage qui va laisser des traces.
L’un des attraits du roman est sa polyphonie. Il donne en effet à entendre le récit de l’accident et de l’hospitalisation d’Aline d’une part vécus directement par celle-ci, mais aussi indirectement par ses proches. Il est d’autre part rythmé par les SMS de soutien qu’elle reçoit de ses amis pendant cette épreuve bouleversante.
Cette triple construction donne à lire un témoignage touchant mais sans pathos, parfois teinté d’humour, de cet accident si particulier qu’est l’AVC. On en parle beaucoup sans le connaître réellement. L’écriture est fluide et facile à lire, et l’on ressort de la lecture de ce livre à la fois ému et serein. En effet, malgré l’épreuve douloureuse que traverse Aline, ce texte est un message d’espoir et porteur d’avenir.
Ce livre peut toucher un large public : ceux qui ont subi ou dont les proches ont subi un AVC, mais aussi ceux qui ont traversé une épreuve de santé, parfois suivie d’ une hospitalisation. Il peut également intéresser les soignants qui y découvriront un point de vue particulier.
C’est finalement pour tout un chacun que j’ai écrit ce livre.

Extrait :

Le fourgon hospitalier fonce sur l’autoroute. J’apprendrai plus tard que c’est celui du Samu. L’infirmier à ma gauche est rassurant. Lui est dans le sens de la marche, et moi dans l’autre, c’est bizarre. Il est assis, je suis couchée. Il m’écoute déblatérer dans un langage inconnu, sans se formaliser. Je me demande s’il trouve ça normal, mais il ne laisse rien paraître et je vois parfois s’esquisser un sourire derrière le masque bleu. Il parle sans effort apparent, avec fluidité, et je me surprends à l’envier. Comment fait-il ? Les choses les plus simples me semblent compliquées.
Allongée sur le brancard, je suis presque nue : j’ai tout enlevé, mes bijoux, mes vêtements, mon soutien-gorge, et revêtu la fameuse chemise hospitalière ouverte dans le dos. J’ai l’impression qu’elle est à l’envers. Les boutons, c’est devant, non ? Seul un bracelet de plastique clipsé à mon poignet gauche révèle mon identité. Je ne ressens pas grand-chose. Plutôt, je m’interdis de penser. Je me concentre sur la vitre arrière, dont seule la partie haute est transparente, ce qui me permet de voir un ciel vaguement bleu, assourdi par quelques nuages.
C’est comme si je planais. Contrairement au diktat de mon caractère, qui m’impose de toujours tout savoir, tout analyser, tout disséquer, je ne pose aucune question. Ni à moi, ni à lui. Nous parlons de Toulouse, une ville sympa, on est d’accord tous les deux. J’essaie de lui dire que j’ai cinquante-et-un ans. Ça ne sort pas comme il faudrait. C’est un bredouillis que j’entends, comme dans le conte des deux princesses, où la méchante sœur a la bouche pleine de crapauds et de vipères. Une chose incompréhensible. Ça m’énerve. Pourtant c’est clair dans ma tête ! J’ai cin qan té un an. Comment peut-on vivre si on ne sait pas dire son âge ?
Mais je tiens bon, la main droite crispée sur un kleenex plein de morve, Toulouse, j’y ai vécu, c’est la ville de mon père, de toute sa famille. Tout à l’heure, j’ai failli pleurer, quand les portes du fourgon se sont fermées sur Charlène et Antoine, qui me contemplaient d’un regard où l’incrédulité se mêlait à la peur et au chagrin. J’ai su qu’il ne fallait pas. Sinon les pleurs m’emporteraient. Je serre les dents.
Je suis seule maintenant, moi qui ai toujours vécu entourée. Seule contre un ennemi invisible, qui pour l’instant n’a pas dit son nom, pas à moi en tout cas. L’infirmier non plus. Plus de repères, plus d’identité, tout se brouille.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.