Une histoire d’amour peu commune : une relation homosexuelle au grand jour dans les années 1980 avec comme frein la distance et l’homophobie présente dans la société. On peut y découvrir les espoirs, les ambitions, les épreuves et les souffrances des deux jeunes garçons. Au-delà de l’amour entre Gabriel et Nicolas, j’ai voulu mettre en avant une relation épistolaire qui pouvait être bénéfique dans une société dont les normes peuvent, pour certaines personnes, être un frein.

Je fais aujourd’hui appel à vous et vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire sa parution prochaine, avec les Éditions Maia, un succès. Plus les présentes seront nombreuses, et plus mon livre sera diffusé.

Extrait

Chapitre 1 : Une vie sauvée.

C’était une journée où la chaleur était anormalement élevée pour un mois de juin. Le soleil venait de se lever, mais on le sentait déjà très chaud et on pouvait deviner que la journée allait être magnifique. Le ciel était azur, et aucun nuage ne venait troubler son uniformité.
Gabriel faisait de la pêche sur une petite barque qui flottait sur l’étang de la Crosagny. Au loin, il pouvait apercevoir Nicolas, posé au bord de l’eau, un livre à la main. Nicolas passait son temps à lire et à étudier, et ce n’était pas pour rien : il souhaitait quitter son petit village de Bloye. Mais soudain, alors qu’il venait de tourner une des dernières pages de son livre, il entendit un bruit.
Gabriel était tombé à l’eau. Ce fut d’abord une vision qui fit rigoler Nicolas, qui connaissait peu le jeune homme, mais il remarqua soudainement qu’il était en train de se noyer. Sans réfléchir, Nicolas, bon nageur et bon sportif, se jeta l’eau pour sauver son camarade de classe. Les deux ne s’étaient jamais vraiment parlé en dehors du lycée, même s’ils vivaient dans le même village. Il alla vers Gabriel et le ramena vers le bord.
— Gabriel ? Comment tu te sens ?
— Oh putain, j’ai failli mourir noyer ! S’exclama-t-il.
— Oui j’ai cru voir ça, mais que s’est-il passé ?
— Je sais pas je me suis penché car je voulais tremper un peu mes pieds dans l’eau et là je suis tombé de la barque !
— Tu t’es trop penché. Je ne savais pas que tu savais pas nager.
— Oh, et bien si, une véritable une honte pour mon père.
— Ah comme je te comprends ! Le mien me critique souvent parce que je lis beaucoup, il me trouve trop studieux.
— Pourtant c’est ce que tu veux, je veux dire être studieux, tu es premier de la classe si je me trompe pas ?
— J’essaye de l’être effectivement.
— Qu’est-ce que tu faisais ici ?
— Je te sauve la vie et j’ai le droit à un interrogatoire c’est ça ?
— Non non je voulais…
— Je plaisantais, je viens souvent ici pour respirer un peu, je viens ici pour lire parfois car c’est très calme, sauf quand trop de pêcheurs viennent.
— Je vois.
— Et toi tu pêches souvent ?
— Non, en fait c’était ma première fois.