Lorsque ma troisième grand-mère est décédée, elle avait cent ans. Bel âge, non ? Elle a dû en vivre des choses, elle a traversé une partie de l’histoire. La vie qu’elle a connue petite est loin de celle que nous connaissons maintenant. C’est sur ces quelques réflexions qu’est née l’histoire de Claudine, Ma chère Elina.

Je ne suis pas romancière. Certes, j’aime écrire. Mais habituellement, je n’écris que pour moi, dans l’intimité de mon bureau. J’écris puis j’efface, je jette, et surtout personne ne me lit ! Alors, quand ce roman est né, je n’étais pas persuadée d’aller au bout, de le terminer et encore moins de le proposer à un éditeur. « Qui ne tente rien n’a rien » est la petite phrase que je serine à mes filles. Je les ai toujours poussées à aller au bout de leurs envies, de leurs projets. Mais curieusement, il m’était bien difficile d’appliquer ce précepte pour moi. Alors, quand j’ai eu fini d’écrire, elles m’ont poussée, avec mon mari, à aller au-delà de l’écriture, à aller vers la publication. Je signe ici un ouvrage intime, authentique et sincère. J’espère, en toute franchise, que vous prendrez autant de plaisir à le lire que moi à l’écrire.

Extraits de Ma chère Elina – Lettre d’une grand-mère à son arrière-arrière petite fille par Véronique Dura