Parfois les mots sont une réponse aux maux… ils font écho. Sans prétention, j’ai posé sur le papier certains d’entre eux pour apaiser mon cœur, le rendre plus léger les soirs et les nuits de torpeur. Comme un exutoire, je m’en suis servi, je les ai tordus, inventés, transformés, habillés pour les rendre les plus justes possibles et peut-être les faire résonner en vous… cet essai est né de toutes les pensées qui m’ont traversé, regard sur le monde qui nous entoure et l’être humain avec tout ce qu’il comprend de questionnements sur l’amour, les sentiments et sa liberté.

Suite aux retours de mes proches, j’ai décidé de tenter l’aventure de l’édition pour partager plus largement ces écrits à la fois très intimes et universels.

Extrait

Nous t’avons conquis à travers bien des combats… tu fais partie du trio que l’on brandit avec fierté tel un drapeau piqué au plus haut des sommets… et pourtant j’ai parfois l’impression de devoir encore et encore te porter à bout de bras… comme si à chaque pas tu allais m’échapper, ma liberté ! L’avarice, la jalousie et l’argent t’étouffent et c’est genoux à terre que l’on te regarde t’écraser. Quelques sursauts d’espoir me laissent croire encore en ton pouvoir… et mes choix sont leurs missionnaires… à force de courage, de ténacité et de foi, je tente non pas de te reconquérir, mais de te garder ! Dans mon cœur, au creux de mes mains pour te protéger… tu vibres en moi, fait jaillir la vie par tous mes pores et c’est de tout mon corps que je t’implore… de ne jamais t’éteindre !

Je te garde tel un trésor… Je te tatoue sur ma peau pour te faire le poinçon de mon bonheur… au fer rouge je te marquerais si je le pouvais pour que jamais personne ne puisse t’enlever. Symbole de tellement de choses, je me ferai martyre pour que jamais tu ne sois bafoué. Liberté, ma liliberté chérie, sois ma plus fidèle amie pour me donner la force d’avancer. Ce sentiment qui pousse en moi m’emporte loin parce que dans le dos je sens poindre par ta présence la légèreté des deux ailes qui me permettent de supporter L’insoutenable beauté de ce monde en déperdition… alors peu importe le flacon, pourvu qu’il y ait encore l’ivresse de la passion.