Les Pionnières du Ciel – Tome 3 Les aviatrices
Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Ce troisième tome conte, toujours d’après les journaux et quotidiens contemporains de ces pionnières, la vie de trois femmes exceptionnelles, détentrices ou non d’un brevet de pilote-aviatrice(eur) délivré par l’Aéro-Club de France.
L’histoire de l’aéronautique est une nouvelle fois marquée par les combats et les exploits grandissants de ces femmes au courage et au sang-froid sans faille.
Elles ont continué à écumer, sur leur plus lourd que l’air, l’azur et les nuages avec plus ou moins de succès, d’adversité et de bonheurs.
Le vol le plus émouvant d’Élisa
Le 10 décembre 1910, le journal « La Vie au Grand Air » publie la réponse d’Élisa sur son vol le plus émouvant, elle décrit ses impressions pour le journal comme suit :
« […] Après m’être entraînée à Mourmelon et m’être brisé le bras dans une chute, je partis à Héliopolis où j’obtins mon brevet de pilote. J’étais à peine remise de mon accident, mais je n’eus aucune appréhension en remontant. Que vous dire de ce premier meeting, sinon que dès que nous prenions l’air, nous étions saisis les uns et les autres par des remous traîtres qui nous ballottaient au gré du vent, au milieu d’un ciel qui semblait pur ?
De là je partis à Saint-Pétersbourg.
Le champ d’aviation était petit, trop petit. Aucun de nous ne voulait voler. Et pourtant, chacun nous nous décidâmes, dans une de mes sorties, je montai à 150 mètres de haut.
J’étais enveloppée par la fumée des cheminées d’usines qui entouraient le terrain. Je volais au-dessus des maisons, puis des forêts. Je fis trois tours. Pour atterrir au début du quatrième, je fais une petite courbe, je vire et je coupe mon moteur à 100 mètres. C’était mon premier vol plané, aussi étais-je légèrement émue. À ma grande stupéfaction, rien n’était cassé.
Le tzar qui assistait à cette séance tint à me féliciter. Il me demanda mes impressions et je lui avouai que sa présence d’abord, les maisons et le terrain d’atterrissage de 30 mètres de large ensuite, avaient contribué à me serrer le cœur.
Puis, je partis à Budapest où je réussis un vol de 37 minutes. Là encore, les cheminées d’usines qui remplissaient le rôle de pylônes, peut-on dire, provoquaient avec leur fumée des remous fort désagréables. Ce voyage est celui qui m’a laissé l’une de mes plus fortes impressions. Et pourtant, c’est à Rouen que le record des remous a été battu à mon avis.
Là, prise dans une espèce de tempête alors que j’étais en l’air, je dus baisser immédiatement mon équilibreur et j’allais en l’air et j’allais atterrir contre les barrières de protection, mon biplan se cabrant. Si j’avais arrêté mon moteur, je serais allée sans aucun doute tomber dans le public. J’eus heureusement un peu de présence d’esprit. Quant à Reims, j’en ai gardé un souvenir trop mauvais et trop durable pour vous imposer une fois de plus le récit de mon accident.
B ne R. de Laroche. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.