Les Pionnières du Ciel – Tome 2 Les aéronautes

Ancien ingénieur hospitalier de l’hôpital Necker à Paris, retraité et passionné d’aviation depuis ma plus tendre enfance. Je me suis lancé, grâce à mon épouse Maeva passionnée également d’aviation, dans la recherche des femmes pilotes.
Et, à ma grande surprise, je me suis rendu compte que l’aéronautique n’est pas que masculine, les femmes ont non seulement, depuis le siècle des Lumières, participé à cette fabuleuse histoire, mais elles ont fait, font et feront cette histoire. Elles méritent de ne pas être oubliées.
Grâce à mes recherches je réalise des conférences sur ces femmes, ce qui m’a permis de rencontrer et d’adhérer à l’Association Française des Femmes Pilotes.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ce second tome évoque la vie de deux Françaises ayant grimpé au-dessus des nuages tout en traversant la seconde moitié du dix-neuvième siècle depuis la fin de la monarchie de juillet en passant par la Seconde République et l’avènement de Charles Louis Napoléon Bonaparte, premier président de la République française, élu, quatre ans plus tard Empereur sous le titre de Napoléon III débutant ainsi le Second Empire.
Puis, elles subissent l’invasion et l’occupation prussienne débutée par la capture de Napoléon III achevant ainsi ce Second Empire et débutant une troisième République endeuillée par la perte de l’Alsace et la Lorraine au profit des Prussiens et par la Commune où elles proposent leur service, ensuite, c’est l’affaire Dreyfus et la Première Guerre mondiale qui suspend leurs envolées.

Extrait

Une autre ascension épique.

Le 6 février 1872, à 64 ans, Louise Poitevin réalise depuis l’esplanade des Quinconces de Bordeaux une autre ascension épique, en effet, en début février a lieu une grande fête patriotique au profit de l’œuvre nationale des orphelinats de la guerre et des enfants abandonnés de l’Alsace et de la Lorraine.
Louise, son fils Adrien Duté-Poitevin et son gendre Henri Sivel se préparent à réaliser une ascension équestre.
Comme à son habitude, Louise enfourche un poney pendant qu’Adrien et Henri grimpent dans la nacelle une fois les préparatifs terminés.
Ces derniers ont été laborieux et le personnel chargé de maintenir l’aérostat est moins qualifié que d’ordinaire. Le ballon tangue et sursaute sous les rafales d’un fort vent de nord-ouest.
Louise s’inquiète un peu car elle n’a pas encore en main la corde de la soupape d’échappement du gaz.
Celle-ci est restée dans la main d’un des hommes chargés de retenir le ballon et tirait dessus de toutes ses forces.
Au bout de quelques instants la fameuse corde arrive tout de même dans les mains de Louise, mais au moment du « Lâchez-tout ! » certains hommes lâchent leur corde pendant que d’autres la retiennent encore et le ballon qui a beaucoup perdu de sa force ascensionnelle s’élève à peine, malgré les 120 kilogrammes de lests et de provisions lâchés par les deux hommes de la nacelle.
Le vent pousse l’équipage vers les arbres qui bordent l’allée de Chartres et l’ensemble arrive à passer aisément une première rangée de végétaux, tout en ballotant Louise sur son cheval au travers des hautes branches.
Une seconde rangée semble retenir un temps l’aéronef mais le vent les pousse à nouveau, Louise, le cheval et la nacelle viennent frapper et rebondir sur le mur d’une maison, puis accroché à une cheminée le ballon se couche définitivement sur le toit des numéros 39 et 41 de l’allée.
Les pompiers et la foule ayant suivi de près le sphérique se précipitent dans les deux maisons.
Louise, toujours juchée sur son cheval, est rapidement descendue par le sergent pompier et elle apparaît en compagnie de son fils et de son gendre à la fenêtre de Madame Eschaw, propriétaire du 41.
Une énorme foule, massée devant le 39, suit la descente du cheval indemne pendant que Louise se fait examiner par deux médecins arrivés sur les lieux.
Louise s’en sort avec des contusions et une douleur causée par un choc dans la poitrine.
Monsieur Noer, vice-consul de Russie et propriétaire du 39, exprime avec philosophie sa satisfaction qu’aucun autre malheur n’est à déplorer.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.