Mon livre est un récit allégorique unique qui aborde des thèmes universels et intimes. À travers une métaphore persistante et un retour aux terres de l’enfance, il dévoile les révélations subtiles qui conduisent à la réconciliation et à la vraie joie intérieure. Ce périple onirique emmène les lecteurs dans un voyage dans le temps et l’espace, où une femme, Lara, explore son propre éveil spirituel et découvre une force de vie insoupçonnée. L’originalité de ce récit réside dans sa capacité à entremêler réalité et imaginaire, suscitant ainsi une réflexion profonde sur la solitude, la différence, la quête de sens et la résilience humaine. J’ai puisé dans mon expérience en tant qu’éducatrice dans un centre de réinsertion sociale pour donner à cette histoire une authenticité et une profondeur émotionnelle. Je vous invite à participer à la création de ce livre, à partager la « parole différente » de l’allégorie et à vous laisser emporter par le courant neuf et frais d’une histoire qui touchera les cœurs et les esprits.

Extraits

Goudron-réglisse, saveur d’épices…
La petite fille invente des chansons dont les notes s’élèvent entre les feuilles telles des louanges intermittentes comme la lumière qui les traverse, à la gloire du vert à profusion et de Jésus dans les bras de sa mère.
Il lui semble parfois que son destin se tapit là, embusqué derrière un sentier qui s’égare un arbre au tronc usé, crevassé, dévoré par les oiseaux, au détour d’un virage imprévisible, d’une rangée de piquets de clôture qu’elle compte et recompte, piquets dont le nombre serait déterminant pour le reste de sa vie…

Là, le malheur, avec sa cohorte de cris et de larmes, d’abandons effroyables, s’est glissé sous l’écorce trouée d’un peuplier boursoufflé.
Là, la solitude joue dans les rameaux frêles de tous jeunes sapins.
Là, la punition sévit entre les mains des lianes toutes vertes de leur puissance, agrippées furieusement aux pierres d’un vieux muret.

Lara marche.
Elle a fait cette route, l’a façonnée, l’a habillée de ses images et de ses chants.
Elle marche.

Le soleil est soudain froid comme une huître fermée..

Lara s’est allongée sur la tombe et elle imagine, les yeux grands ouverts…
Elle aimerait être étendue sous un cerisier du Japon, couverte de pétales roses et
blancs.
Son regard est suspendu aux branches des cerisiers du ciel.
Elle prie pour de vrai un Dieu dont elle imagine les traits pour la première fois.
Elle prie pour que cette solitude-là ne la quitte pas.