Dans ce roman mêlant romance, mystère et tension psychologique, le personnage doit affronter ses propres peurs et apprendre à se faire confiance. Ce roman saura captiver ceux qui recherchent une expérience littéraire intense, où l’émotion brute et les intrigues psychologiques prennent le devant de la scène. Les amateurs de récits profonds, de personnages ambigus et de tensions palpables trouveront dans Mona une œuvre qui les tiendra en haleine jusqu’à la dernière page. C’est un livre qui pousse à la réflexion tout en offrant une immersion totale dans un monde où chaque pensée peut être un piège et chaque rencontre un dilemme. Les lecteurs qui s’y plongeront découvriront non seulement une histoire fascinante, mais aussi une exploration de la fragilité humaine, de la quête de soi et des frontières entre amour et folie. Un roman à ne pas manquer pour ceux en quête de sensations fortes et d’une expérience littéraire intense.

Extrait du livre :

J’étais une jeune fille aux cheveux roux qui semblaient capturer chaque rayon de lumière, vivant une scolarité marquée par une étrange solitude. Calme et appliquée, j’occupais souvent la première place de la classe, mais ce n’était pas seulement pour mes résultats scolaires qu’on me remarquait.
J’étais devenue, sans le vouloir, une figure facile à exploiter.
À la cantine, je mangeais seule, cherchant une place où je pourrais m’effacer dans le décor, loin des regards. Le bruit autour de moi semblait un écho lointain, et pourtant, je le ressentais comme une pression. Parfois, j’étais victime de petites moqueries ou de taquineries, des gestes furtifs qui me piquaient plus profondément que je ne voulais l’admettre : un goûter subtilisé, un coup d’épaule dans les couloirs, des rires derrière mon dos.
Ceux qui m’entouraient se servaient de moi, parfois pour mes connaissances, parfois pour ma gentillesse naïve. Mes copains de table me sollicitaient pour les aider dans leurs devoirs, mais me laissaient ensuite vite de côté, comme si ma présence n’était que passagère, un simple outil au service de leurs propres intérêts.
Mes gestes, souvent hésitants, laissaient transparaître une sorte de fragilité dans un monde que je n’arrivais pas vraiment à comprendre. Chaque regard, chaque mot échangé semblait glisser sur moi sans jamais me toucher profondément, à l’exception des moqueries qui, parfois, perçaient cette carapace fragile. Ma différence, mon sérieux et mon silence faisaient de moi une cible facile.