Le thème de ce roman est l’amour intense et tragique, mêlé à la quête de justice.
C’est un récit où les personnages sont confrontés à des choix extrêmes, en proie à des dilemmes moraux difficiles, et où l’amour se métamorphose en une quête de vérité et de rétribution. Ce thème central, à la fois universel et poignant, capte l’attention de lecteurs qui recherchent des récits émotionnellement riches et intenses.
Ce livre s’adresse principalement aux adultes, en particulier ceux qui aiment les histoires où les émotions sont vécues de manière brute et sincère. Les lecteurs attirés par des récits où les personnages sont poussés dans leurs retranchements par la souffrance et les passions humaines, trouveront un écho profond dans ce roman. Ce livre convient aussi aux amateurs d’histoires de vengeance, mais avec un prisme particulier : celui d’une quête de justice portée par des sentiments humains complexe, là où chaque action a un poids moral et chaque décision fait face à la douleur de la perte.
Les inspirations de l’histoire puisent dans des classiques littéraires comme Roméo et Juliette, où l’amour et la tragédie se rencontrent, et Le Comte de Monte-Cristo, une exploration magistrale de la vengeance et de la justice. À travers ces références, le roman s’inscrit dans une tradition de récits où l’amour se heurte à des forces extérieures puissantes, et où la quête de justice devient une manière de transformer la souffrance en action.

Extrait

Le professeur, visiblement déstabilisé, s’avança prudemment vers la porte, jetant un coup d’œil à travers la vitre.
C’est alors qu’un second cri, encore plus déchirant, retentit, suivi immédiatement d’un bruit assourdissant – un coup de fusil.
La salle bascula dans un chaos silencieux. Personne n’osait bouger, le choc pétrifiant chaque élève. Ludivine sentit son cœur s’emballer, et sa main trouva instinctivement celle de Manon, la serrant avec une force qu’elle ne contrôlait pas. Le professeur recula lentement de la porte, son visage pâle et figé, ses lèvres tremblantes comme s’il cherchait quoi dire, quoi faire.
Puis, un bruit de pas précipités résonna dans le couloir, amplifiant la terreur dans la salle.
Chaque seconde semblait s’étirer à l’infini, tandis qu’un sentiment d’urgence écrasante emplissait l’air.
Le professeur, le visage vide, essaya de fermer la porte. Ses mains tremblaient alors qu’il tournait la clé dans la serrure pour la verrouiller à double tour, un clic à peine audible résonnant dans le silence oppressant. Il se retourna, la mâchoire crispée, et fit signe à toute la classe de garder le silence.
Sans un mot, il éteignit la lumière, plongeant la salle dans une obscurité qui semblait accentuer la tension. Le moindre bruit devenait presque insupportable, chaque raclement de chaise ou respiration haletante résonnant comme une alarme dans l’espace confiné.
Le professeur baissa rapidement sa voix et murmura : « Sous les tables. Maintenant. Restez cachés et ne faites aucun bruit.