J’ai baigné dans la littérature dite de science-fiction avec des auteurs tels qu’Asimov, Clifford, C.Clarke, et bien d’autres qui ont construit mon imaginaire. Je désire construire un monde où l’évasion sera la règle. Le futur proche est un merveilleux terrain pour se libérer des contraintes du monde réel.
Le Vercors est le décor idéal, vous aurez, je le souhaite, envie de le découvrir. La France regorge de trésors à partager.
Nous ne connaissons que cinq pour cent de notre univers, les restes est dite matière noire ou sombre. Les aurores boréales sont un terrain féérique ouvert à notre imagination, elles me fascinent, à nous de les recréer selon nos rêveries. J’ai imaginé un futur proche très réaliste en respectant une logique raisonnable. Avec en fond la réflexion « que cela pourrait arriver ! »

Cette prévente est pour moi une chance de donner corps à ce projet et partager mon univers du futur proche. Je vous remercie sincèrement de votre participation et qui peut prédire notre rencontre ?

Nouvel extrait

… La Mercedes du prédicateur pénètre sur le site, comme à son habitude, Gabriel est au volant, donnant une image de simplicité et de proximité. À son habitude, il ouvre lui-même les portières à ses oracles. Il a troqué sa tenue décontractée, pour une tunique immaculée mettant en évidence sa chevelure blonde mi-longue et ses yeux d’un vert profond. L’écran de la scène principale diffuse les images, les pèlerins purent apprécier les gros plans de leur idole.

Sur les planches, l’orateur marqua un silence. Il est debout, dominant toutes ses ouailles. Son auditoire rythme ses paroles passionnées, d’ovations et d’applaudissements. Soudain, un grand silence se fit. Tous se taisent, les yeux grands ouverts, certains montrant du doigt le ciel derrière Gabriel. C’est incroyable, grandiose, cela ne pouvait pas faire partie du programme. Ce dernier se tourne vers André qui ne le regarde plus. Il se retourne complètement et comprit. Le vidéaste continuait à cadrer le grand maitre, mais son attention se fixe vers l’horizon, il est tenté de cadrer le phénomène mais garde la caméra sur le prédicateur. Gabriel, d’un geste auguste, fait signe à toute l’équipe cinéaste d’enregistrer l’événement.

Le ciel du soir s’illumine d’une magnifique aurore boréale. Comme tous les présents, rares sont ceux qui ont vécu un tel spectacle. Gabriel contemple le phénomène. Il n’en espérait pas tant. Toutes ces années de labeur récompensées par ce spectacle, la réponse est évidente. La preuve indubitable de sa filiation divine n’est plus contestable. Il n’est pas un illuminé comme certains le prétendent. Une intense émotion le submerge, les derniers doutes se dissipent. Les archanges lui témoignent leur probation. En levant les mains vers le ciel, son image envahi l’immense écran. Le ciel entier s’illumina avec les nuances de l’arc-en-ciel.

Un phénomène incroyable se produisit, un miracle diront certains. Un éclair de lumière vint frapper le prédicateur, l’enveloppant dans une bulle translucide. Des arabesques multicolores tournoient autour de lui, donnant un effet surréaliste pour ne pas dire magique. Lentement, la bulle s’élève de quelques mètres, les bras écartés dans une plénitude et un sourire bienveillant, il survole l’estrade. Les pèlerins s’agenouillent, ils ont trouvé leur guide.

Extrait

Le soleil est bas dans le ciel. Un extraordinaire coucher de soleil avec des reflets d’émeraude accompagne une magnifique aurore boréale, exceptionnelle dans la région grenobloise. Les actualités diffusent en continu de magnifiques cascades multicolores, les vents solaires chargés d’une énorme énergie travers la haute atmosphère, dévoilant un spectacle féérique. Les messages d’alertes annonçant un black-out total consécutif à une activité électromagnétique intense d’origine inconnue donc imprévisible. Les chaines d’information permanentes diffusent en continu des avis d’alertes.
La fraîcheur du soir le réveille. L’obscurité le surprit. Il prit conscience qu’il s’était assoupi sur son balcon. Il se leva avec lassitude, ne prêta pas attention aux constellations de Cassiopée et de la Grande Ourse aux proportions inhabituelles, comme déformées par une sorte de lentille céleste recouvrant la totalité du ciel. Il remarque cependant que la nuit est épaisse, d’un noir intense, traversée parfois par des lueurs fluorescentes semblables à des aurores boréales. Je suis dans un rêve, pensa-t-il, il doit y avoir un spectacle de lumière au centre-ville. Les lampadaires de la ruelle sont éteints. Toute la ville est plongée dans le noir complet, accompagné d’un silence assourdissant faisant bourdonner les tympans. Il prit une profonde respiration, se détendit. Il est bien éveillé.