Ce roman est construit à partir de la psychologie des personnages où chacun manipule l’autre à des fins personnelles et divergentes pour pimenter plusieurs intrigues.

Alexandre, marié à une jeune héritière, mène une vie dépensière. C’est un égoïste, insatisfait de ce qu’il possède. Bloqué par son incapacité à mettre en œuvre ses idées, il est à la merci d’une rhétorique alléchante. Son aventure commence le jour où il rencontre Mathias un pilote américain membre de la mafia internationale. Dès lors il vit au travers de lui. Rendu addict au poker par Mathias, l’argent lui manque. Pour en trouver, il s’engage dans le trafic de voitures de collection entre la France et les States. Confronté à des difficultés financières, il manipule Charlotte pour s’approprier l’entreprise familiale. Sans aucune idée de la gestion, il dépense les recettes. Ruiné il se relance en organisant un trafic d’or entre l’Afrique et l’Europe pour le compte de la mafia. Mais l’issue de certains convois réserve quelques mauvaises surprises.

Pendant ce temps Charlotte évincée de l’entreprise parisienne se réfugie dans le mas des oliviers sur la Côte d’Azur. Elle aussi mène une vie ostentatoire, qui attise les convoitises de la mafia locale malfaisante. Pour résister elle devra demander de l’aide à ses amis Gitans qui lui fournissent des matériaux anciens. Très vite, Gitans et mafia locale s’affrontent.

4e de couverture

L’auteur ouvre les portes de la vie imprudente d’un couple, lorsqu’il hérite d’une entreprise à forte rentabilité. Celui-ci grisé par l’argent mène une vie festive et dépensière. Son comportement ostentatoire enflamme les jalousies et engendre les amitiés fictives dépourvues de morales. Les mafieux et les escrocs de tous les horizons deviennent envieux comme des eunuques impuissants. Au centre de cette agitation Alexandre sera ruiné, puis contraint par la mafia internationale, d’organiser un trafic au cœur des sites aurifères d’une Afrique tourmentée. Dans le même temps les mafias locales confronteront Charlotte à de multiples situations condamnables.
Certains escrocs iront jusqu’à s’affronter pour défendre leurs propres intérêts.

Inspiré de faits réels, ce roman s’inscrit à la fois dans l’odyssée héroïque de leurs PME et de leur vie personnelle.

Extraits

Ce soir-là, nous rejoignons une équipe de scientifiques installés au camp de base, nous avançons aux instruments, tout est normal. Quand, tout à coup, un énorme bruit dans l’hélico ! C’est la panique à bord, nous perdons de l’altitude, nous chutons à environ cinq mètres par seconde. Sans le moindre repère, sans visibilité, les uns s’agrippent à tout ce qu’ils attrapent, certains crient, d’autres serrent les dents, mais tous savent que leur vie s’arrête là. Moi aussi je le pense. J’entends sonner mes dernières secondes. Les instruments ne fonctionnent plus, impossible de connaître la distance au sol. Même si l’évènement est extrêmement rapide il est interminable…

°°°

— Merde ! dit Raco, inquiet devant les emmerdements qui arrivent. Voilà les flics ! Ils doivent nous suivre, ils nous ont repérés quand nous sommes passés dans la clairière.
Ils nous cherchent. Alors vous tous, vous la fermez, c’est moi qui parle ! Ne faites aucun geste brusque, ce sont des malades de la gâchette, ils tirent pour un rien. Personne ne bronche, Baldo ne chasse même pas l’énorme moustique qui vient de se poser sur sa joue droite évitant ainsi le moindre geste brusque. Habitués aux situations critiques, les mercenaires restent sur leurs gardes, concentrés, vigilants. Alexandre, assis à côté d’eux, la peur au ventre, a déjà prévu de les laisser partir en premier, pour mieux se planquer derrière. La voiture de police suivie par celle de l’armée s’arrête à côté de leur 4×4. Avant de s’approcher les deux policiers, mettent leurs mains à la ceinture, sur le pistolet, prêt à dégainer en cas de nécessité…