Les familles s’agrandissent au domaine des Lavandes et de l’olivier.
Camille se marie avec Louis
Clem a une deuxième fille.
Le fils de Clem vient vivre à Lourmarin pour aménager la ferme de son père et y construire un restaurant pour Élise dont il tombe amoureux.
Noémie a eu trois enfants avec Alain mais ce dernier avec les nouvelles technologies qui arrivent téléphone portables et ordinateur internet, il décide d’implanter son entreprise à l’autre bout du monde.
Noémie très triste ne le suivra pas.
Je vous laisse découvrir la suite trépidante de ce second tome.

Extrait

C’était toi qui était malade pas moi dans le rêve mais ça fait trois jours que je suis mal je tousse en cachette.
Tousser je t’ai entendu mais je ne disais rien pour ne pas t’énerver.
Elle lui prit la main à ce moment-là on sonna à la porte.
Pierre ? Vous êtes déjà rentré ?
Je m’inquiétais pour ma femme. Qu’à t-elle s’il vous plaît ? Ils s’entretiennent tous les deux sur le seuil de la porte puis rentrent car il faisait vraiment un froid glacial.
Clem ?
– Je t’ai porté ceci et prends-les sérieusement si tu veux guérir dans deux jours je reviens si ce n’est pas mieux je suis obligé de te faire rentrer à l’hôpital. Te mettre sous cortisone il ne faut pas laisser empirer cette toux tu m’as bien compris ?
Elle lui dit oui de la tête et lui serra la main. C’était un peu de la famille le docteur Hugo.
Il l’avait vu naître, c’était lui qui avait accouché sa maman.
Lui qui avait fait prendre sa première contraception, fait naître son fils.
Soigne-le, je reviens après-demain t’en fais pas pour la visite je te ferais pas repayer.
Il savait les moyens modestes qu’ils avaient.
Elle était soulagée. Il lui avait fait une piqûre de cortisone déjà elle se rendormi Pierre se fit un peu de riz qu’il ne finit même pas il mangea une pomme puis resta à son chevet tout le reste du dimanche. Elle se réveilla le soir vers dix-huit heures.
Tu es là depuis quand dit-elle d’une toute petite voix.
Tout l’après-midi.
Tout l’après-midi. ?
Oui je te regardais.
Elle se releva, mais retroussa, il l’accompagna aux toilettes et pour se débarbouiller un peu elle prit les cachets, mangea un bol de soupe qui lui avait préparé avec les légumes du potager sous la serre ce qui reste en cet hiver glacial. Poireaux, pommes de terre, navet.
Elle la mangea sans fin mais pour se soigner. Et parce que Pierre c’était donné du mal pour la lui faire.
Je regrette je vais me recoucher elle était bonne ta soupe.
Tu prends pas un yaourt ou une compote non merci.
Elle avait plus la force de parler. Pierre était bouleversé d’la voir comme ça. Il avait toujours vu svelte et pimpante.

Où avait-elle pu attraper ça ?