Ce livre explore les destins croisés de deux frères, Louis et Charles Schmutz, dans les contexte tumultueux de la fin du XIXe siècle. Ce récit les plonge dans les grands bouleversements de leur époque : exil, quête de liberté, construction de nouvelles vies et résilience face aux épreuves. Inspiré par la généalogie de la famille Schmutz, ce roman mêle réalité historique et fiction, et rend hommage à ces personnages oubliés qui ont vécu avec passion.
L’originalité de ce livre réside dans sa manière de combiner la richesse des récits historiques et l’intimité des drames familiaux. Peu importent les époques et les contextes, les rêves, les peurs et les contradictions restent immuables.
Ce projet s’adresse aux amateurs d’histoires humaines et aux passionnés de récits historiques. Il séduira aussi ceux qui cherchent des parcours de vie alliant la force des liens familiaux et la recherche de sens à travers les générations.
Avec mon livre, j’espère toucher le cœur des lecteurs en leur rappelant que derrière chaque événement historique, se cache une myriade de vies marquées par des choix courageux, des espoirs et des sacrifices. Votre soutien à sa création est une manière de contribuer à faire revivre ces histoires universelles et intemporelles.

Extrait du livre

Novembre 1872 :
« Mon Cher Charles,
C’est avec une profonde tristesse que je t’écris ces quelques lignes. La situation à Sainte-Croix-aux-Mines s’est dramatiquement aggravée. Des émeutes ont éclaté dans notre village en ce début de novembre. Des jeunes ont tenté de franchir la nouvelle frontière pour se rendre à Saint-Dié. Léonie, hélas, a été parmi ceux qui ont participé à ce soulèvement. Elle nous a laissé un mot, implorant notre pardon pour cette fugue. Même notre Emma n’était pas au courant. La douleur de ta petite sœur est comparable à la nôtre. Nous avons appris par le maire, que Léonie n’était pas partie seule. Parmi les six cents jeunes gens impliqués dans cette révolte, elle a fui avec Louis Himmelspach, le fils de l’épicier.
Comme tu peux l’imaginer, la disparition de ta sœur est une source d’immense angoisse pour nous. Nombre de ces insoumis ont été arrêtés et nous craignons le pire pour Léonie. Les nouvelles sont rares, et notre désespoir grandit. Aucune famille ici n’est épargnée. La vie du village est marquée à jamais par cette tragédie. Nous prions pour la sécurité de tous ces enfants et espérons encore un signe d’espoir.
Ta mère et moi te demandons de garder courage et de réfléchir à ce que nous pouvons faire face à cette situation désespérée.
Pourrais-tu également informer Louis de cette épreuve ? Nous ne retrouvons pas son adresse parisienne.
Avec tout notre amour.
Ton Père. »