Les fables exceptionnelles
Passionné depuis mon plus jeune âge par Jean de La Fontaine et par les animaux, je m’intéresse particulièrement aux rapaces, notamment aux aigles.
J’ai suivi des études philosophiques et mon professeur, Bruno Pinchard, philosophe et Doyen de l’université Lyon III, m’a initié à la philosophie poétique. Il aspirait à mettre en place une nouvelle forme de philosophie allégorique et dantesque, purement lyrique et métaphorique. Je tente aujourd’hui de lui rendre hommage à travers cette œuvre où j’ai réussi à accomplir l’art qu’il a fait renaitre.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
La philosophie métaphorique à laquelle m’a initié le professeur Bruno Pinchard, un style maçonnique et particulier, enseigné en loge, est un style d’écriture très développé chez les moralistes comme La Bruyère, Chamfort ou encore La Fontaine.
Extrait de Les fables exceptionnelles par Marc Sat
Le cheval et l’hippocampe
» Sous l’ardeur du soleil, un cheval approche la plage. Assoiffé, il se penche sur la mer, prend une bonne gorgée d’eau, mais découvre son goût salé et la recrache aussitôt. En contemplant son propre reflet dans l’eau, il regarde un peu plus en profondeur et découvre un hippocampe à quelques centimètres de la surface.
Les deux se regardent droit dans les yeux.
À cet instant, l’hippocampe se dit qu’il aimerait tellement être un cheval et parcourir de jolies forêts.
Le cheval, quant à lui, souhaite ardemment être un hippocampe et explorer les fonds marins si sublimes.
Ils s’envient, réciproquement.
Le crépuscule arrive, et chacun retourne chez soi : le cheval dans sa prairie, et l’hippocampe au fond de la mer.
Nous envions chez l’autre ce que nous n’avons pas et vice-versa. Nous ne sommes jamais satisfaits de notre environnement ni de ce que nous avons. Nous voulons avoir toujours plus que les autres, en nous laissant croire que nous valons mieux qu’eux. Nous les croyons plus heureux que nous, et nous voulons être plus intelligents, plus riches, plus beaux, paraître mieux conservés.
Posséder une maison plus luxueuse, avoir un poste plus élevé, une voiture plus belle. De plus beaux enfants et habits. Un plus beau chien, un jardin plus grand et plus harmonieux. Nous voulons leur faire voir notre réussite et nos nombreux voyages. Nous vivons sans cesse dans le paraître et la comparaison, mais nous oublions que la vie est courte, et que les deux biens les plus précieux sont avant tout la santé et la richesse d’esprit.
Le bonheur peut être un simple moment de promenade dans la nature, de baignade dans la mer ou dans un lac, et en compagnie du rayon solaire. Un instant de lecture, d’écriture, l’écoute du chant des vagues, des grillons, des oiseaux, de la rivière, du jet d’eau d’une fontaine.
Le vrai bonheur n’est pas de se sentir supérieur à nos semblables, mais d’avoir l’entièreté de notre temps pour nous : pour nous consacrer au travail de l’esprit et savourer au maximum les diverses beautés de la nature. Le bien-être se met en marche dès lors que nous apprenons à ne plus envier les autres et à nous contenter de ce que nous sommes et de ce que nous avons. L’herbe n’est jamais plus verte chez le voisin, chacun a ses maux et ses idéaux. »
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Le crocodile et la carpe
» Sous une forte chaleur d’été, et en compagnie du chant des cigales, on aperçoit un lac entouré de verdure, puis un crocodile qui y est immergé.
On le voit de profil, et seuls son nez et ses yeux dépassent la surface de l’eau. On remarque que l’iris de son œil forme un trait tout fin.
Dans la vie, il est essentiel d’avoir une pointe de pessimisme, tout comme le fin iris de son œil, sinon on ne peut ni avancer ni se construire. Si tu veux que ta vie ait un minimum de sens, tu dois aller de l’avant et te sculpter sans cesse. Efforce-toi de voir toujours plus grand et plus loin, même dans l’obscurité des épreuves que tu surmontes.
C’est à la tombée de la nuit que le crocodile, malgré l’obscurité, développe une vision exceptionnelle !
Jusqu’à ton dernier souffle, fais en sorte que ton optimisme demeure grand comme la bouche de la carpe dont l’existence est menacée par ce reptile ! «
Contreparties
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la promotion et à la diffusion du livre. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une réalité, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.
*selon votre accord