Les deux femmes

Bernard Watier, né en 1943, a travaillé pendant 45 années dans une usine aéronautique. Depuis son départ à la retraite, il s’est inspiré de la vie pour écrire. « René » et « Les enfants de René » font partie de « La saga de l’épingle », qui regroupe l’histoire d’une famille de 1936 à nos jours. Ces livres sont édités par les éditions Maïa. Le troisième volet est en préparation.

Il a également publié un recueil de poèmes intitulé « Amour et poésie » chez Mélibées et un essai intitulé « Dieu est/et l’Univers » aux éditions du Net.

Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Un jour, j’ai éternué dans la rue. Un vélo surpris a fait un écart. Pour l’éviter, la voiture a fait un écart et a provoqué un accident. Qui est responsable ? La voiture ? Le vélo ? Moi ? Le virus ? Qui se sent responsable ?

Présentation du roman Les deux femmes

La responsabilité ! Marie et Gisèle, sont-elles responsables des malheurs qui les poursuivent ? Gisèle est-elle responsable de ses difficultés maritales ? Jean est-il responsable de son addiction à la drogue ? Marie est-elle responsable de sa maladie ? Est-ce l’hôpital qui est responsable de l’AVC mortel de Pierre, ou les pompiers qui ont mis dix minutes pour venir ? Ne serait-ce pas cet embouteillage qui les a retardés qui est responsable ? Les automobilistes à l’origine de ce bouchon doivent-ils être considérés comme responsables ? Qui est responsable du calvaire de Marie et de sa mort ? Ne sommes-nous pas tous responsables d’événements que nous ne connaissons pas ? Devons-nous toujours chercher un responsable ? Ne serait-ce pas Dieu le responsable de tous nos maux pour nous avoir laissés sur terre ?

Extrait du roman Les deux femmes

Marie, restée seule avec Jean, laisse éclater les sanglots qu’elle retenait et entre deux hoquets, elle s’épanche sur l’épaule de son fils qui est lui aussi en larmes :
– Pauvre Pierre ! Je ne lui ai jamais procuré l’environnement qu’il attendait pour vivre une existence très heureuse. Je me demande si même moi, je lui ai fourni ce bonheur auquel tout le monde a droit. Il rêvait d’une famille nombreuse et je ne lui ai donné que deux enfants. Il aurait souhaité certainement prendre une part plus active à l’organisation et au fonctionnement de sa commune. Il ne l’a pas pu à cause de moi et de mon foutu accent. Car je ne suis jamais arrivée à me mouler dans le corps d’une femme du Sud-Ouest. Ma manière de parler rappelait aux anciens Naudonnais le temps de l’occupation.
Depuis son accident, je crois n’avoir jamais été à la hauteur pour l’aider à guérir. Dans un certain sens, je porte la responsabilité de sa mort.
– Allons, Maman, ne te fais pas de mal. Je suis persuadé que Papa a vécu l’existence qu’il voulait avoir. Il est resté dans son pays. Bien sûr, il n’a pas fait partie du conseil municipal, mais y aspirait-il vraiment ? Avant sa maladie, quand Julien ou moi parlions avec lui, il nous disait toujours qu’il aimait sa terre et sa famille en Chalosse et qu’il ne désirait rien de plus. Il possédait tout ce qu’il souhaitait : une femme adorable, deux garçons et un travail dans sa campagne qui lui permettait de s’adonner à son sport favori, la chasse. Je crois Maman que tu te fais des idées noires. Quant à ta culpabilité dans son décès, c’est une pure chimère. Comment pouvais-tu lutter contre une maladie que les plus grands professeurs ne peuvent pas guérir ? D’ailleurs, si toi, tu culpabilises, mais tout le monde peut être accusé : à commencer par l’hôpital, ont-ils réellement tout essayé ? Puis les pompiers qui n’ont pas été assez rapides, le fabricant de l’ambulance dont la puissance n’était pas suffisante pour aller plus vite, etc., etc.
– Oui, tu as peut-être raison. Mais j’y pense, nous n’avons pas avisé Julien. Peux-tu lui téléphoner, s’il te plaît ?

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