Jacques Duteil, un avocat respecté de Paris, choisit de passer ses vacances d’août dans un charmant petit village de Corrèze. Accompagné de son épouse dévouée et de leurs trois adorables filles, Jacques s’immerge dans la tranquillité rurale, loin du tumulte de la vie citadine.

Pour la deuxième année consécutive, il est sollicité pour jouer un rôle dans une pièce de théâtre locale. La pièce est dirigée par l’institutrice du village, une femme passionnée et talentueuse, qui partage la scène principale avec Jacques. Leur complicité sur scène est palpable et ajoute une dimension supplémentaire à la performance.

L’arrivée de Jacques est attendue avec impatience par les habitants du village, qui apprécient sa présence et son implication dans la communauté. Cependant, cette année, l’arrivée de Jacques pourrait apporter plus que de simples répétitions de théâtre. Des secrets sont sur le point d’être révélés, des liens sont sur le point d’être testés et la vie tranquille du village est sur le point d’être bouleversée.

Ce roman explore les thèmes de la dualité entre la vie urbaine et rurale, l’impact d’un étranger sur une petite communauté et la puissance du théâtre pour unir les gens et provoquer le changement. Il offre une réflexion sur la nature humaine, l’art de la performance et la complexité des relations interpersonnelles.

Monique Dumas regardait sa petite Irène courir sur la plage de sable fin. Il faisait beau et chaud et elle aurait dû être heureuse d’être enfin en vacances avec sa fille. Mais elle avait le cœur lourd. Elle sentait les regards des hommes qui s’attardaient sur elle et, contrairement à son habitude, Monique ne ressentait aucun plaisir. Elle était encore pleine de son amant et ne souhaitait qu’une chose : qu’il soit ici, près d’elle, à lui tenir la main, à la regarder de temps en temps, à lui murmurer des mots d’amour et à l’aimer. Alors, elle serait la plus heureuse des femmes et des mamans. Comment avait-il pu la subjuguer à ce point, en si peu de temps ? Il l’avait comblée à tout point de vue. Ils avaient été, dès la première rencontre, en parfaite interpénétration profonde de leurs âmes : « et de nos corps » murmura-t-elle, en souriant.
Monique et sa fille étaient à Royan depuis trois jours et déjà, la jeune femme s’ennuyait.
Lorsqu’elle rentrait de la plage, elle allait à la réception du petit hôtel où elle logeait pour savoir si quelqu’un l’avait demandée au téléphone. Monique Dumas regarda l’heure à sa montre. Il était un peu plus de dix-huit heures. Elle avait encore le temps de rentrer puisque le repas n’était servi qu’à partir de dix-neuf heures. Mais une envie irrésistible de rentrer s’était emparée d’elle. Elle appela Irène. La petite fille a protesté un peu, puis, comme elle était obéissante, elle a couru se jeter dans les bras de sa mère. Monique la serra très fort sur son cœur. Elle ne pouvait pas s’empêcher de se demander si Jacques aimerait aussi Irène.