Les déplacés, naissance d’une famille

Après avoir étudié le Management Culturel et le Marché de l’Art, j’ai débuté en tant que mosaïste, puis j’ai évolué en tant que journaliste, couvrant des sujets variés tels que l’art, la culture et la santé. Au fil du temps, mon intérêt s’est dirigée vers la presse d’architecture intérieure et les biographies privées, où j’ai choisi de me spécialiser.

Je vous propose d’être acteur(rice) de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présent(e) dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Je me fais ici passeuse de la mémoire de mes aïeux afin de répondre à Vassili Grossman : « Combien seront-ils de cette époque inoubliable à être oubliés ? ». Les miens échapperont à l’inquiétude de cet écrivain et leurs chemins, subis ou décidés, formeront un léger motif dans la grande fresque de l’Histoire.

Cette saga familiale couvre une période allant de 1923 à 1976 et se déroule dans différentes parties du monde. Les événements historiques marquants s’entremêlent avec la vie des témoins, à qui je redonne la parole. Leurs réalités étaient exceptionnelles et ils deviendront malgré eux des héros ou des exemples en raison de leurs caractères. Ils voyageront à travers plusieurs pays, découvriront différentes cultures, abandonneront leurs racines pour certains, s’y accrocheront pour d’autres. Certains mourront sous les mains des nazis tandis que d’autres seront sauvés. Les circonstances, qu’elles relèvent du hasard ou du courage, des rencontres néfastes ou des mains tendues, seront révélées.

Le récit traversera un goulag, des camps de rétention et mettra en scène des sauveurs devenus bourreaux et vice versa. Ce long chemin menant à l’après-guerre sera reconstitué à travers les témoignages et les parcours de deux familles.

La Reconstruction, qui commence en 1948, sera le point de convergence et la naissance d’un clan en France. Ses membres entremêleront leurs terribles souvenirs et leurs silences. Sous la volonté d’un seul homme, Victor, et son besoin d’ancrage et de sécurité, la tribu grandira sur un terrain où se mêlent révélations, mensonges et arrangements, un prix à payer pour atteindre le bonheur. La quête de Victor d’être un citoyen au-dessus de tout soupçon, un sujet vertueux, servira de mesure de protection pour tous. Cependant, la détermination, aussi puissante soit-elle, trouvera toujours un rival sans conscience : le destin.

Extrait de Les déplacés, naissance d’une famille par Corinne Kuperberg

« Il y a d’abord le survol des routes. Elles existaient sous formes de lacets sinuant dans le brouillard de vos récits. Je n’ai pas la mémoire précise de ces évocations, certainement parce que ces mots-là ne m’étaient pas adressés personnellement. Tant de conversations s’abattent sur les têtes des enfants sans qu’ils y soient conviés. Puis l’avion amorce sa descente et l’on voit des petites voitures qui se croisent silencieusement. La campagne est monotone et graphiquement ordonnée. Les champs de petites tailles étalent modestement leurs terres, luisantes des pluies d’automne. Il y a aussi les grosses cheminées de béton des centrales thermiques et leurs fumées blanches, épaisses, qui lèchent bientôt le métal de notre avion. Les habitations se font plus denses et les barres d’immeubles annoncent la ville sur laquelle nous pourrions nous écraser. J’ai la certitude que ce malheur nous sera épargné, car rien ne pourra troubler notre rendez-vous. Je reviens vous chercher.« 

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« Chapitre 1 – Les Espérances »

« Si je décide que mon histoire a un début, c’est avec toi, ma grand-mère, que tout commence. D’ailleurs ce n’est que justice : tu es celle par qui le récit fut transmis. Tant et tant de fois remis au cœur des conversations, sans souci de la langue, dans un embrouillamini que mes oreilles et ma compréhension d’enfant refusa longtemps de comprendre. Ma mémoire a heureusement retenu ton folklore comme tes vérités les plus rudes. Et je te vois Mamita, dans tes premières années. Miraculeusement cette photo originale a accompagné ton  existence jusqu’à moi. Tu as quatorze ans, c’est un portrait de profil, tu as un nez en trompette et cette coiffure à la garçonne qui émancipait les femmes des Années Folles  à travers plusieurs continents. Au dos, tracé de ta menue main : Sochaczew, 1923.« 

  • Les étapes de la création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.