Antoine, Gregory, Mathias, Hector et Hervé sont cinq jeunes hommes aux multiples passions et aux personnalités hétéroclites, liés par une amitié passionnée. Par un désir immature d’indépendance, ils décidèrent tous les cinq de se lancer dans un road-trip à travers la France et quelques autres pays environnants, avec pour projet d’en apprendre plus sur le monde. Arrivés à Valloncourt-sur-Verdoyeux, ils se retrouvèrent mêlés à une affaire de meurtre qui, plus elle s’éclaircit, révélera le vrai visage de Valloncourt, en apparence paisible et ouvert, ainsi que les plus sombres maux de l’humanité. Si vous êtes amateur d’aventure, de culture, d’action ou tout simplement d’une amitié réelle, ce récit vous parlera.

« Partez sans moi.

– Quoi ? s’exclamèrent-ils à l’unisson.
– Why ? questionna Grégory.
– J’ai quelque chose à faire ici. Je ne vous retiens pas, déclara-t-il en posant sa main sur la poignée intérieure de la portière.
– Attends, somma Hector, dis-nous pourquoi.
– Cet homme est mort dans d’étranges circonstances et je ne me sens pas à l’aise à l’idée de quitter ce petit village sachant qu’un meurtrier rôde en son sein.
– T’es conscient que ce ne sont pas nos oignons ? demanda Hector.
– Il a raison, confirma Hervé, ce n’est qu’un gros con raciste. Personne ne le pleurera.
– Si, et tu le sais très bien ! Rétorqua Antoine en haussant le ton et en lançant un regard noir à son ami. Ce n’était pas une bonne personne mais il n’a pas mérité cela. Et ensuite, je ne doute point de la bonne volonté de la police mais s’ils en sont arrivés aux conclusions que vous me contâtes, Hector et Greg, alors je doute de leur efficacité dans cette affaire voilà pourquoi je dois faire quelque chose si je peux aider.

Il sortit de la voiture puis fit quelques pas. C’est alors qu’une main familière arrêta sa marche. Il se retourna et vit Mathias avec un grand sourire au bord de la tranche de rire.

– Hahaha, j’te reconnais bien là, affirma-t-il, ça me rappelle le jour où tu as lâché sans aucune gêne « quand je serais grand, je serais Batman », imita-t-il d’une voix nasillarde. Je me rappelle que toute la cantine de l’école s’était payé ta tête et que t’en avais rien à foutre. »