Les chants de la solitude

Je suis un amoureux de l’art et de la culture qui est tombé dans les mots dès le berceau. De nature à la fois sensible et rationnelle, j’essaie d’organiser le chaos de mes idées dans l’écriture. Mon inspiration est assez diverse, mais il y a des thèmes qui structurent mon travail poétique. D’abord, l’exil : ma plume y revient sans cesse ; ensuite, l’amour, dont je tente de sauver la pureté et l’innocence ; enfin, la vie quotidienne et la cohorte de ses questionnements sociopolitiques. J’écris pour partager, pour toucher, pour interpeller.

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le thème de ce recueil est la solitude. Il s’agit d’une solitude poétique d’abord. La solitude du poète est celle de celui qui voit seul des choses et qui est condamné soit à la folie, soit au renoncement. S’il va au bout de sa poésie, il court le risque de se retrouver marginalisé, isolé, perdu. S’il renonce, il devient un être ordinaire, vide et sans aucune utilité pour lui-même et pour les autres. La solitude dont je traite est donc celle de ce dilemme. Voilà pourquoi je dis que le poète est seul par essence.

Ce livre est par conséquent un cheminement intérieur que chaque personne peut faire pour comprendre la nécessité de se demander qui il est, car j’en suis venu à la conclusion que nous sommes tous des poètes. La seule différence entre ceux qui écrivent la poésie et les autres, c’est que les poètes n’ont pas fui leur solitude : ils ont décidé de l’habiter en pleine conscience. L’encre de ma plume puise à la source du mysticisme traditionnel, du symbolisme et du romantisme. Mon but est de pouvoir un jour écrire des mots qui ne sont pas que des mots.

Extrait de Les chants de la solitude par Alain d’Issinga

Le poète est un homme seul. Cette solitude lui est attachée comme un destin tragique auquel il ne peut s’arracher qu’en le précipitant, ainsi que le surent les enfants d’Atrée. La seule issue est de s’y abandonner totalement. C’est ainsi que naît le poème. Toujours teinté du sang du poète, il fait au lecteur la confidence de ses pudiques souffrances. Il sait que le lecteur est un ami lointain dont la lecture de l’œuvre est le geste solidaire et compatissant. Qui lit une œuvre accompagne son auteur sur son chemin de guérison, car l’écriture est la thérapie véritable de l’auteur. On écrit comme on parle à un ami, en toute vérité. La parole qui se dépose dans le poème est une parole lourde. Le poète ne sort jamais indemne de son dépôt de mots dans le poème. Les mots lui sont arrachés malgré lui, car il ne veut jamais vraiment les donner. C’est le poème lui-même qui se vomit dans les mots et dans la forme qu’il habite.
Le poète est un homme abîmé. Il est abîmé, non pas comme dans la vie ordinaire, où l’on est brisé, cassé ou détérioré. Il est abîmé parce qu’il est habité par les abîmes. Les abîmes qui habitent et hantent le poète sont des gouffres insondables où tout est différent, profond et ineffable. Les fonds qui emportent les hommes sont les fonds qui traversent son âme balafrée par le Souffle. Qui rejette ses abîmes se rejette lui-même, car les abîmes qui habitent le poète sont comme une peau qu’on ne peut quitter qu’en s’écorchant vif. Tout son sang est un abîme. Il coule de lui-même à lui-même et l’emporte dans ses mille cycles. Et son cœur, parfois, trop faible pour son courant, bat trop vite et trop fort. Mais ce n’est pas son cœur qui bat comme s’il avait voulu faire exploser sa pauvre poitrine. Ce qui bat si vite, si fort, c’est le poème qui fait son chemin vers sa propre naissance. Il choisit ses lettres, les assemble en mots, les précipite dans des associations parfois étranges, inavouables même ; et, dans un grondement lointain, le tonnerre s’en mêle, comme répondant à l’appel mystique de la Corne sacrée. C’est l’annonce que bientôt le poète va mettre au monde. Mais n’est-ce pas lui-même qui va naître au monde ?

Ouvrages du même auteur :

  • Le nostalgium, 2008.
  • Tourments d’exil, 2012.
  • Désir et consensus, 2013.
  • Les épines et les roses, 2022.
  • Éclats de vers, 2024.

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