L’enfer du je(u)
Je m’appelle Jean-Pierre Murillo, j’ai 57 ans, j’ai toujours baigné dans l’argent car j’ai été banquier pendant 30 ans mais ma carrière professionnelle est proche de la fin puisque je suis hospitalisé dans une clinique psychiatrique. Lorsque je vais sortir, je n’aurai pas beaucoup d’opportunités de travail. Ma thérapie, puisque mon addiction aux jeux d’argent m’a conduit à cette situation dramatique, a été de mettre sur papier tous mes vieux démons que je traîne depuis 40 ans. J’ai besoin de l’aide de passionnés de lecture, de personnes qui auront été touchées par mon histoire, qui est une histoire triste, une histoire d’amour qui a rendu malheureux des gens que j’aime et que j’ai déçus. Je voudrais tellement retrouver leur confiance. J’ai encore un petit espoir.
Mon livre traite d’un phénomène de société, abordé différemment en raison de mon statut de joueur pathologique mais aussi de buraliste, donc également celui qui est de l’autre côté de la barrière.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
J’aimerais modestement que mon témoignage soit un catalyseur pour le million de joueurs pathologiques et leur entourage mais également pour les 26 millions de joueurs réguliers et occasionnels dénombrés en France.
Je développe dans ce livre les motifs qui m’ont fait toucher le fond. J’ai écrit plusieurs chapitres dans lesquels je parle de mes débuts dans le jeu jusqu’à mes coups de folie, mon ascension professionnelle, ma séparation de la femme de ma vie, la vie en clinique, l’avenir peu brillant qui m’attend.
Je dénonce les différents acteurs qui m’ont accompagné dans ma chute. La Française des Jeux et ma banque. Cependant, je reste le premier fautif et seul responsable de ce qui arrive.
Je suis prêt à témoigner de ce fléau dans les médias, même à visage découvert, car même si j’ai honte de ce que j’ai fait et de la peine que je cause à ceux que j’aime, de la vie qu’ils endurent, je l’assume et j’aimerais que mon témoignage, à travers ce livre et mes passages dans les médias permettent à ceux qui ont cette addiction de se rendre compte du cataclysme qu’elle peut engendrer.
« Tout allait bien, j’avais un super boulot, je me sentais bien dans ma boutique, mes clients m’appréciaient, je me mettais en quatre pour eux, je gérais ce qu’on appelle dans les petits villages, un de ces commerces de proximité où on vend du tabac, la presse, les jeux de la Française des Jeux, des boissons à emporter, des cartes postales, on fait aussi dépôt de linge, vente de livres neufs et d’occasion. Bref, le vrai commerce qui a son utilité dans un village de 2800 habitants au même titre que la boulangerie, l’épicerie, les coiffeurs, les bars, ses quelques restaurants, son fleuriste.
Bref, un vrai petit village avec ses commerçants qui essaient de donner de leur temps, de leur sueur pour rendre la vie plus agréable aux habitants, à leurs clients.
J’étais un privilégié, en tout cas, ce que je gagnais me permettait de partir souvent en vacances et de prendre un remplaçant car il n’était pas question de fermer une seule semaine. Et mes clients, où iraient-ils ?
J’avais une femme que j’aimais, qui m’aimait, elle avait confiance en moi, même si elle savait que j’étais un gros menteur concernant mon vice, elle n’aurait jamais imaginé que je puisse descendre aussi bas et par là même, l’emmener avec moi dans cette chute abyssale.
Jamais je ne pourrais réparer ce que je lui ai fait vivre et qu’elle vit encore, tellement le traumatisme est énorme. Je lui demande pardon si toutefois, c’est possible.
Qui aurait pu croire que j’allais en arriver là ? Sûrement pas moi.
Car je me sentais invincible, celui à qui rien ne peut arriver.
Je vivais dans le déni.
Parce que j’ai toujours tout réussi, ça n’allait pas s’arrêter en si bon chemin.
Et pourtant… »
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Le budget souhaité
Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.