Ce roman, tiré d’un fait divers réel, met en lumière l’adoption internationale et les dérives qu’elles suscitent dans certains pays d’Afrique. Au-delà de l’amour que porteront les parents adoptifs à leur enfant, des difficultés que rencontrera l’adopté pour s’intégrer dans un pays différent du sien, nous vivrons le développement d’une amitié pure et sincère entre deux enfants que tout disposait à s’ignorer.
Ce livre s’adresse à tout public. Il est un témoignage de ce que l’amitié et la tolérance peuvent apporter à notre société si prompte à se diviser.

Les jours, puis les mois qui suivirent, René poursuivit inlassablement ses recherches y consacrant une grande partie du temps libre dont il disposait. Il contacta les diverses organisations, faisant valoir sa situation, son âge et leur volonté commune, à lui et à Solange, d’adopter. Rien n’y faisait et le temps passait inexorablement.
Sans donner prise à ses doutes, il poursuivit ses démarches, allant de refus en refus, sans jamais tomber dans le découragement.
Les mois s’ajoutaient aux mois et, bientôt, une première année se termina sans aucun résultat. Il en fut ainsi de même l’année suivante et, lorsque la troisième année commença, les Beynac étaient sur le point d’abandonner leur projet lorsque, en feuilletant un périodique à l’occasion de l’un de ses déplacements, René ne fut attiré par un article qui traitait de l’adoption et de la vente d’enfants dans les pays africains.
De retour chez lui, il fit part de ces informations à sa femme. Après discussion, une évidence s’imposait, ils devaient se rendre sur place et, sans hésiter ils se dirent d’un commun accord :
Nos prochaines vacances se passeront en Afrique ! Il faut que nous allions voir sur place ce qu’il en est de ces rumeurs ! Nous trouverons bien une opportunité … La chance nous sourira, peut-être !