La littérature poétique, comme les mots qui la composent, est par nature « indomptable ». Cela en constitue la beauté, mais rend parfois sa lecture soupçonneuse d’hermétisme voire de confusion.
Je présente mes poèmes sous quatre formes révélant et clarifiant mes thèmes de prédilection.
Dans Le doux enlacement des souffles, évoquant l’amour et le désir, les cœurs palpitent comme des ailes qui battent l’air… Dans Le sixième sens des mots, mes textes expriment des émotions que l’on devine seulement entre les lignes, comme lors de rêves ou pour dire des utopies indispensables…
La lente ascension du temps évoque des sentiments relatifs au temps qui nous prend ou à celui qui court… Dans la partie La plume et ses raisons, j’imagine des livres arrachant leurs pages, les remplaçant par des lettres plus sages… J’offre ces mots à votre lecture. Prenez-en soin, pour que leur voyage dure longtemps dans votre cœur.

Extrait Partie 1 : Le doux enlacement des souffles

Ta peau est si douce

J’aime ta douce poésie.
Comme toi, elle me ravit,
Enivrante et tendre
Comme ta peau, à s’y méprendre.

En rêve je la frôle
J’imagine des caresses folles,
Que je n’oserais jamais initier
De peur de te blesser.

Caresser ta poésie,
Me blottir dans ses replis,
Apprécier les méandres de tes vers,
M’apparaît un moindre travers.

Mais de ta peau j’ai envie,
Je l’aime comme une douce poésie
Comme une grande lune rousse.
Ta peau est si douce !

Extrait Partie 3 : La lente ascension du temps

Le bon jour

Le jour d’avant,

Celui où je l’attends,
Seul devant le vide
De la mer chaude et sans ride

Le jour venu,

Où j’avance tout nu
Sur le chemin des douaniers
Sans plus savoir à qui rêver

Le jour suivant

Où, pauvre amant,
En bas de la falaise
Je recueille mon malaise.